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Le danger de la procrastination

La procrastination, c’est le fait de reporter au lendemain les choses que l’on pourrait ou devrait faire le jour même.

Cette habitude de procrastination n’est bien évidemment pas nouvelle, mais est de plus en plus dans l’air du temps depuis les années 80. D’ailleurs, même s’il est de plus en plus utilisé, ce mot compliqué à 5 syllabes reste assez éloigné du langage courant, celui que l’on utilise à la maison ou pendant son éducation.

C’en est au point qu’une journée mondiale de la procrastination a été créée en 2015 (le 23 mars de chaque année). J’ai donc énormément procrastiné avant d’écrire cet article sur le sujet, au point de rater l’échéance 😉

Qu’est-ce que la véritable procrastination ? Est-ce le fait de se dire « Je ferai cela demain » ?

Non, c’est beaucoup plus pernicieux.

Le piège de la gratification immédiate

J’aime beaucoup l’article de Tim Urban (en anglais seulement, disponible sur [son site WaitButWhy]), et les dessins avec le petit singe de la gratification instantanée qui prend le contrôle de ce que fait une personne. Car il explique en images ce qui se passe vraiment dans notre cerveau quand nous procrastinons :

Au lieu de prendre une décision rationnelle (je ferai cela à tel moment), nous dérivons, nous allons dans un état second, celui de la gratification immédiate, qui nous fait dévier de notre objectif initial.

Le problème de la gratification instantanée est-il un problème plus présent aujourd’hui ? C’est en tout cas mon opinion : nous voulons tout maintenant, et nous préférons vivre dans un monde de gratification instantanée ou toutes nos pulsions doivent avoir une satisfaction immédiate.

Le problème, c’est comme avec les drogues : satisfaire une pulsion instantanée ne fait pas disparaître le fait que l’on a des pulsions, au contraire cela les renforce. Nous sommes de plus en plus prêts à satisfaire ses pulsions rapidement pour avoir le « hit » de ladite pulsion, mais nous nourrissons en même temps notre culpabilité, et nous ne nous protégeons pas contre les pulsions futures.

En suivant notre petit singe de la gratification instantanée une fois, nous lui donnons l’habitude de devenir le Maître.

Quand cette habitude s’installe, elle s’installe pour de bon comme la plupart des habitudes. Et il devient de plus en plus dur de la combattre. Au point que nous pouvons nous retrouver dans un cercle vicieux de procrastination.

 

À quel moment arrête-t-on de procrastiner ?

Il y a des moments où la procrastination doit s’arrêter : par exemple j’ai passé 2 semaines à me dire qu’il faudrait que je ressorte la carte grise de ma voiture, car je la revendais, et bon, c’est quand même bien d’avoir la carte grise pour la barrer et la donner à l’acheteur.

Mais il fallait que je me lève, et il y avait certainement quelque chose de plus intéressant à lire sur Facebook, sur Twitter, un petit truc à faire ici ou là.

Résultat des courses : la veille du rendez-vous, je me suis mis en mode panique pour retrouver les papiers de ma voiture. Et encore plus en mode panique quand j’ai réalisé qu’ils n’étaient pas à l’endroit où ils sont censés être.

4 heures. Il m’a fallu 4 heures pour les retrouver. Et je peux vous dire que j’ai culpabilisé pendant ces 4 heures. Sur mes méthodes de rangement, sur le fait de ne pas m’en être préoccupé avant, sur ma paresse, ma flemme, non, ma procrastination…

Mon exemple est commun : le nombre de fois où l’on doit faire quelque chose, mais on se laisse aller à des gratifications plus immédiates, plus rapides, mais pas forcément aussi complètes. Et au dernier moment… la panique, les choses à faire rapidement, les révisions de dernière minute quand on était étudiant, le rapport torché de 22h à 2h du matin quand on doit le remettre le lendemain à son responsable…

Ça vous dit quelque chose ?

Reporter au lendemain = reporter à jamais

Un autre effet de cette procrastination, c’est qu’il devient de plus en plus difficile d’agir à moyen et long terme.

À partir du moment où on a pris ces mauvaises habitudes de satisfaire la gratification immédiate et de réagir au dernier moment, on rétrécit son champ de vision, on ne planifie plus, on arrête d’agir à long terme.

Nous arrivons alors dans la tyrannie du présent.

Attention, je n’utilise pas ce terme en disant qu’il ne faut pas profiter de l’instant présent. De la même manière qu’il ne faut pas toujours se projeter dans l’avenir.  Il faut avoir la vue sur l’un et sur l’autre. Goûter le plaisir d’un pamplemousse acidulé ou d’un kumquat parfaitement mûr, mais penser à tailler les branches de l’arbre pour que l’année suivante les pamplemousses ne cassent pas ces branches.

La tyrannie du présent, c’est être uniquement en mode action/réaction. Comme si vous portiez des lunettes qui rétrécissaient votre champ de vision en largeur mais aussi en profondeur.

Il y a aussi la tyrannie de la planification, des listes de choses à faire, des to-do lists. Dans le [Journal du Succès], j’ai mis quelques pages de To-do lists, mais pas plus de 4, car je ne veux pas que l’usage de la to-do list, cette liste de chose à faire, devienne une habitude qui crée un nouveau problème alors qu’elle doit apporter une solution.

Car planifier, vivre dans son cerveau les choses que l’on doit faire, les choses que l’on va faire, c’est un bon moyen de ne pas les faire, tout en ayant à nouveau une gratification : « Je n’ai encore rien fait, mais je sais maintenant comment je pourrai faire si je devais le faire … ce qui n’est en fait pas le but de ma liste ».

Seule l’action réelle vous permet d’accomplir le changement, le projet, la réalisation des rêves qui vous tiennent à cœur.

Reste que le fait de prévoir des étapes, un chemin pour accomplir ce que vous devez faire permet de réveiller votre volonté d’atteindre une étape à un moment donné.

Il faut prendre des engagements dans le temps avec nous-mêmes pour combattre le danger de la gratification immédiate et du manque d’action. Car il est bien trop facile de tomber dans ces travers, pour se lamenter après quand on se rend compte qu’on n’a rien accompli (avec les aspects négatifs que cela a en plus sur notre estime de soi).

Ne plus procrastiner, jour après jour

C’est en analysant tous ces travers qui nous attendent sur notre chemin, tous ces obstacles qui n’attendent qu’à bloquer notre route, toutes ces mauvaises habitudes qu’il faut remplacer par de bonnes habitudes que j’ai conçu le journal du succès :

  • prendre en compte ses objectifs à court et moyen terme plutôt que seulement ceux à très court terme

  • créer une réelle gratification pour la réalisation des objectifs, une gratification plus réelle et plus importante que celle instantanée qui nous menace chaque jour.

  • préciser chaque semaine les objectifs de la semaine pour savoir où l’on doit aller, et en même temps avoir des échéances à respecter

  • trouver une motivation dans la gratification plus consistante qui consiste à accomplir ce que l’on veut accomplir (au lieu de se laisser mener par le bout du nez).

évitez la procrastination

Le danger de la procrastination, c’est la drogue de la procrastination. Comme toute dépendance, s’en débarrasser passe par le fait de progresser pas à pas, jour après jour pour lui poser des pièges, la combattre, et enfin la vaincre.

Pour que vous puissiez aussi travailler sur la procrastination, je vous invite à réfléchir aux moments, aux tâches, aux objectifs face auxquels vous avez tendance à procrastiner, ou aux échéances plus importantes que vous n’avez pas réussi à assumer.

Qu’est-ce qui vous a permis de dépasser cette limite ?

Comment gérez-vous au jour le jour cette tendance à procrastiner et faites-vous des progrès, ou est-ce une tâche quotidienne ?

Procrastination, ou l’art de la gratification immédiate

Procrastination

La procrastination, c’est le fait de reporter au lendemain les choses que l’on pourrait ou devrait faire le jour même.

Cette habitude de procrastination n’est bien évidemment pas nouvelle, mais est de plus en plus dans l’air du temps depuis les années 80. D’ailleurs, même s’il est de plus en plus utilisé, ce mot compliqué à 5 syllabes reste assez éloigné du langage courant, celui que l’on utilise à la maison ou pendant son éducation.

© Rennett Stowe

C’en est au point qu’une journée mondiale de la procrastination a été créée en 2015 (le 23 mars de chaque année). J’ai donc énormément procrastiné avant d’écrire cet article sur le sujet, au point de rater l’échéance 😉

Qu’est-ce que la véritable procrastination ? Est-ce le fait de se dire « Je ferai cela demain » ?

Non, c’est beaucoup plus pernicieux.

Le piège de la gratification immédiate

J’aime beaucoup l’article de Tim Urban (en anglais seulement, disponible sur son site WaitButWhy), et les dessins avec le petit singe de la gratification instantanée qui prend le contrôle de ce que fait une personne. Car il explique en images ce qui se passe vraiment dans notre cerveau quand nous procrastinons :

au lieu de prendre une décision rationnelle (je ferai cela à tel moment), nous dérivons, nous allons dans un état second, celui de la gratification immédiate, qui nous fait dévier de notre objectif initial.

Le problème de la gratification instantanée est-il un problème plus présent aujourd’hui ? C’est en tout cas mon opinion : nous voulons tout maintenant, et nous préférons vivre dans un monde de gratification instantanée ou toutes nos pulsions doivent avoir une satisfaction immédiate.

Le problème, c’est comme avec les drogues : satisfaire une pulsion instantanée ne fait pas disparaître le fait que l’on a des pulsions, au contraire cela les renforce. Nous sommes de plus en plus prêts à satisfaire ses pulsions rapidement pour avoir le « hit » de ladite pulsion, mais nous nourrissons en même temps notre culpabilité, et nous ne nous protégeons pas contre les pulsions futures.

En suivant notre petit singe de la gratification instantanée une fois, nous lui donnons l’habitude de devenir le Maître.

Quand cette habitude s’installe, elle s’installe pour de bon comme la plupart des habitudes. Et il devient de plus en plus dur de la combattre. Au point que nous pouvons nous retrouver dans un cercle vicieux de procrastination.

À quel moment arrête-t-on de procrastiner ?

Il y a des moments où la procrastination doit s’arrêter : par exemple j’ai passé 2 semaines à me dire qu’il faudrait que je ressorte la carte grise de ma voiture car je la revendais, et bon, c’est quand même bien d’avoir la carte grise pour la barrer et la donner à l’acheteur.

Mais il fallait que je me lève, et il y avait certainement quelque chose de plus intéressant à lire sur Facebook, sur Twitter, un petit truc à faire ici ou là.

Résultat des courses : la veille du rendez-vous je me suis mis en mode panique pour retrouver les papiers de ma voiture. Et encore plus en mode panique quand j’ai réalisé qu’ils n’étaient pas à l’endroit où ils sont censés être.

4 heures. Il m’a fallu 4 heures pour les retrouver. Et je peux vous dire que j’ai culpabilisé pendant ces 4 heures. Sur mes méthodes de rangement, sur le fait de ne pas m’en être préoccupé avant, sur ma paresse, ma flemme, non, ma procrastination…

Mon exemple est commun : le nombre de fois où l’on doit faire quelque chose, mais on se laisse aller à des gratifications plus immédiates, plus rapides, mais pas forcément aussi complètes. Et au dernier moment… la panique, les choses à faire rapidement, les révisions de dernière minute quand on était étudiant, le rapport torché de 22h à 2h du matin quand on doit le remettre le lendemain à son responsable…

Ça vous dit quelque chose ?

Reporter au lendemain = reporter à jamais

Un autre effet de cette procrastination, c’est qu’il devient de plus en plus difficile d’agir à moyen et long terme.

À partir du moment où on a pris ces mauvaises habitudes de satisfaire la gratification immédiate et de réagir au dernier moment, on rétrécit son champ de vision, on ne planifie plus, on arrête d’agir à long terme.

Nous arrivons alors dans la tyrannie du présent.

Attention, je n’utilise pas ce terme en disant qu’il ne faut pas profiter de l’instant présent. De la même manière qu’il ne faut pas toujours se projeter dans l’avenir. Il faut avoir la vue sur l’un et sur l’autre. Goûter le plaisir d’un pamplemousse acidulé ou d’un kumquat parfaitement mûr, mais penser à tailler les branches de l’arbre pour que l’année suivante les pamplemousses ne cassent pas ces branches.

La tyrannie du présent, c’est être uniquement en mode action/réaction. Comme si vous portiez des lunettes qui rétrécissaient votre champ de vision en largeur mais aussi en profondeur.

Il y a aussi la tyrannie de la planification, des listes de choses à faire, des to-do lists. Dans le Journal du Succès, j’ai mis quelques pages de To-do lists, mais pas plus de 4, car je ne veux pas que l’usage de la to-do list, cette liste de chose à faire, devienne une habitude qui crée un nouveau problème alors qu’elle doit apporter une solution.

Car planifier, vivre dans son cerveau les choses que l’on doit faire, les choses que l’on va faire, c’est un bon moyen de ne pas les faire, tout en ayant à nouveau une gratification : « Je n’ai encore rien fait, mais je sais maintenant comment je pourrai faire si je devais le faire, … ce qui n’est en fait pas le but de ma liste ».

Seule l’action réelle vous permet d’accomplir le changement, le projet, la réalisation des rêves qui vous tiennent à cœur.

Reste que le fait de prévoir des étapes, un chemin pour accomplir ce que vous devez faire permet de réveiller votre volonté d’atteindre une étape à un moment donné.

Il faut prendre des engagements dans le temps avec nous-mêmes pour combattre le danger de la gratification immédiate et du manque d’action. Car il est bien trop facile de tomber dans ces travers, pour se lamenter après quand on se rend compte qu’on a rien accompli (avec les aspects négatifs que cela a en plus sur notre estime de soi).

Ne plus procrastiner, jour après jour

C’est en analysant tous ces travers qui nous attendent sur notre chemin, tous ces obstacles qui n’attendent qu’à bloquer notre route, toutes ces mauvaises habitudes qu’il faut remplacer par de bonnes habitudes que j’ai conçu le journal du succès :

  • prendre en compte ses objectifs à court et moyen terme plutôt que seulement ceux à très court terme
  • créer une réelle gratification pour la réalisation des objectifs, une gratification plus réelle et plus importante que celle instantanée qui nous menace chaque jour.
  • préciser chaque semaine les objectifs de la semaine pour savoir où l’on doit aller, et en même temps avoir des échéances à respecter
  • trouver une motivation dans la gratification plus consistante qui consiste à accomplir ce que l’on veut accomplir (au lieu de se laisser mener par le bout du nez).

Le danger de la procrastination, c’est la drogue de la procrastination. Comme toute dépendance, s’en débarrasser passe par le fait de progresser pas à pas, jour après jour pour lui poser des pièges, la combattre, et enfin la vaincre.

Pour que vous puissiez aussi travailler sur la procrastination, je vous invite à rajouter dans les commentaires les moments, les têches, les objectifs face auxquels vous avez tendance à procrastiner, ou les échéances plus importantes que vous n’avez pas réussi à assumer.

Qu’est-ce qui vous a permis de dépasser cette limite ?

Comment gérez-vous au jour le jour cette tendance à procrastiner et faites vous des progrès ou est-ce une tâche quotidienne ?

Le Journal du Succès

Cela fait plus de deux ans que j’ai ce projet. Mille fois j’ai réfléchi à comment le faire, comment le produire, quel contenu mettre.

Résultat sur 2 ans :

RIEN

Quelques devis qui traînaient, une liste sur mon ordinateur de citations qui d’après moi allaient bien avec le sujet. Mais pas un seul brouillon, de planning, de titre même…

Et puis, mi-avril, j’ai repris ce projet. J’ai à nouveau réfléchi à ce qu’il pouvait changer dans ma vie et dans celle des autres, surtout celle des autres. Je me suis fixé comme objectif de finir le projet et de le lancer début juin.

Ce projet, c’est le Journal du Succès.

Plutôt que de vous en parler par écrit sur des lignes et des lignes, j’ai préparé une vidéo pour vous expliquer comment il fonctionne, comment l’usage de cette structure me permet moi aussi d’atteindre mes objectifs et de structurer ma vie quand j’ai envie de créer, produire, changer les choses.

Et comment vous pouvez en bénéficier pour changer durablement votre vie.

Regardez cette vidéo ici :

vidéo journal du succès

Évidemment, j’ai utilisé un prototype « fait-maison » du Journal du Succès pour réussir à atteindre mon objectif aussi rapidement. Sans cet outil précieux, j’aurais sans doute continuer à procrastiner.

La puissance des mots

Je viens de recevoir le texte ci-après de Maud Gueguen, qui m’a demandé de le partager avec vous. Comme elle je pense que les mots sont les vecteurs de la transmission de pensée la plus naturelle, et que nous pouvons déclencher de nombreuses choses avec les bons mots, dont acte !

LA PUISSANCE DES MOTS

Avec des mots amusants…on peut faire des jeux de mots

Avec des mots d’amours…on peut gagner un cœur

Avec des mots plein d’attentions…on peut se faire apprécier

Avec des mots tristes…on peut émettre des ondes négatives

Avec des mots joyeux…on peut partager du bonheur

Avec des mots blessants…on peut perdre quelqu’un

Avec des mots impératifs…on peut donner des ordres

Avec des mots violents…on peut donner des coups

Avec des mots religieux…on peut faire plaisir à Dieu

Avec des mots de promesses…on peut donner sa parole

Avec des mots d’avenir…on peut voir le futur

Avec des mots salés…on peut faire monter la tension

Avec des mots sucrés…on peut mettre l’eau à la bouche

Avec des mots positifs…on peut positiver la vie

Avec des mots critiques…on peut s’améliorer

Avec des mots négatifs…on peut attirer la malchance

Avec des mots professionnels…on peut parler à un professionnel

Avec des mots doux…on peut apaiser les autres

Avec des mots vibrants…on peut transmettre des émotions

Avec des mots silencieux…on peut y laisser des larmes

Avec des mots amicaux…on peut se faire des amis

Avec des mots d’aventures…on peut s’en aller très loin

Avec des mots chaleureux…on peut transmettre du bien-être

Avec des mots bégayants…on peut montrer du stress

Avec des mots tendres…on peut donner de l’affection

Avec des mots poétiques…on peut faire sourire

Avec des mots chantants…on peut faire danser

Avec des mots mystérieux…on peut susciter de la curiosité

Avec des mots problématiques…on peut trouver des solutions

Avec des mots juridiques…on peut faire les lois

Avec des mots clés…on peut améliorer son référencement

Avec des mots pensants…on peut rencontrer des philosophes

Avec des mots inspirants…on peut communiquer de l’énergie

Avec des mots entraînants…on peut animer une passion

Avec des mots rebelles…on peut faire évoluer les choses

Avec des mots analytiques…on peut analyser son trafic

Avec des mots de renouveaux…on peut créer autrement

Avec des mots de contenus…on peut partager des pensées

Avec des mots simples…on peut se faire comprendre de tous

Avec des mots d’espoirs…on peut changer le monde

Avec des mots zen…on peut faire du yoga

Avec des mots rassurants…on peut aider son prochain

Avec des mots savants…on peut créer des chefs-d’œuvre

Avec des mots de gratitudes…on peut remercier

Avec des mots dirigeants…on peut trouver son chemin

Avec des mots généreux…on peut être bienveillant

Avec des mots attractifs…on peut séduire

Avec des mots magiques…on peut faire rêver

Avec des mots précis…on peut montrer la puissance des mots

Maud Guéguen – 15 mai 2017

Un livre à télécharger gratuitement aux formats PDF et liseuses

Dans la bibliothèque de livres gratuits du Club Positif, il y a un petit livre, un bijou qui vaut son pesant d’or mais que peu de gens téléchargent. Un livre à télécharger gratuitement, maintenant aux formats PDF et liseuses.

 Cultivez votre jardin intérieur de Lise Morin

« Si tu es de ceux qui cherchent à adopter l’attitude mentale juste tout en demeurant à l’abri des formules compliquées, je t’invite à un exercice naturel, biologique et organique de la pensée positive. Je t’offre une méthode facile dont tu finiras par faire une habitude et qui te permettra de changer ta vie pour en retirer le meilleur. »

Comme je voulais que vous puissiez profiter des enseignements qu’il contient dans les meilleures conditions, j’ai fait des versions pour liseuses, en plus de la version PDF qui existait déjà.

  Pour le mettre sur votre liseuse ou votre tablette, vous pouvez soit le télécharger directement avec les liens ci-dessus, puis le copier sur votre appareil en branchant celui-ci sur votre ordinateur, ou ouvrir directement cet email sur votre tablette ou smartphone et le télécharger. L’application la plus adaptée s’ouvrira.
  Ce livre de pensées positives est disponible dans la bibliothèque de livres gratuits. Il vous faut avoir l’identifiant le mot de passe pour le télécharger.
  Si vous n’êtes pas membre du Club Positif, inscrivez-vous ici pour vous inscrire et y avoir accès.
  Bonnes lectures !
P.S. Si vous recherchez des séances audio de relaxation pour mettre en application les techniques décrites dans ce livre, je vous conseille de commander la Méthode de Relaxation Alpha disponible sur la page https://cpositif.com/telechargements/ pour avoir un guide audio.

Mes conseils de lecture

Pourquoi lire des livres ? Pourquoi en parler ? Parce que les livres vous permettent d’accéder directement à l’intelligence et l’expérience de leurs auteurs. Que c’est LA meilleure manière d’apprendre les choses et que franchement, le livres ça coûte rien par rapport à ce que cela vous apporte.

Voici donc une sélection des livres que j’ai lus récemment et que je vous invite à découvrir vous aussi. Je vous fais grâce des romans, thrillers et autres que j’ai aussi lus. Variez vos lectures, elles n’en seront que plus riches.

Le succès selon Jack

de Jack Canfield

http://amzn.to/2kaOIva

Je n’ai pas lu la version française brochée, la seule version en français, mais la version anglaise numérique. Ceci mis à part, un excellent livre très complet sur les manières de construire votre succès vous-même, de manière progressive, et dans tous les domaines de votre vie.

Ayant lu déjà beaucoup de livres de développement personnel, les principes du succès qu’il détaille m’étaient déjà connus. Mais la manière de les présenter et de les synthétiser rendent ce livre agréable à lire, utile et directement pratique. Si vous ne trouvez pas des choses que vous pouvez mettre en œuvre à chaque chapitre, nous n’avons pas lu le même livre !

Personal MBA

de Josh Kaufman

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Pas une première lecture, mais une (re)lecture : car les livres vous pouvez les relire et en profiter une seconde fois. Et celui-ci est excellent, pour ce qui est du domaine du travail, de l’entreprise, des affaires.

Franchement, si j’avais pu le lire avant de faire mon école de commerce, il y a 20 ans, j’aurais évité de faire celle-ci, ou je me serais concentré sur les autres livres que Josh Kaufman recommande. Rien que sa manière très synthétique et conceptuelle de décrire une entreprise me sert tous les jours pour recentrer mon attention sur les choses qu’il faut que j’améliore :

Toute entreprise à succès 1) crée ou distribue quelque chose de valeur 2) que d’autres individus désirent ou ont besoin d’obtenir 3) à un prix qu’ils acceptent de payer, d’une manière qui 4) satisfait les besoins et les attentes de l’acheteur et 5) qui rapporte suffisamment pour que les propriétaires de l’entreprise aient intérêt à la maintenir en activité

Donc personnellement, je me concentre sur la création de valeur et le marketing, en ayant automatisé les autres aspects de l’entreprise (vente, livraison, comptabilité). C’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus intéressant, la création de valeur.

J’ai récemment vu un podcast vidéo avec Josh Kaufman. Il est en train de travailler sur la productivité et les habitudes de vie. Un sujet qui me passionne et pour lequel j’attend son prochain livre, car je suis intimement convaincu que :

Les gens ne décident pas de leur futur. Ils choisissent des habitudes et celles-ci décident de leur futur.

F.M. Alexander

Comment avoir plus de temps et plus d’argent pour réaliser vos rêves

de Tim Jones

http://amzn.to/2kaUexK

Je ne suis pas partisan de passer ma vie à examiner celle-ci, mais j’aime bien prendre du temps régulièrement pour relever la tête, voir où je suis, où je vais, comment j’y vais. Et vous ?

Réaliser ses rêves, c’est exactement l’objectif que nous avons tous, et parfois nous sommes bloqués par les obligations que nous avons acceptées ou que nous nous sommes imposées. Dans ce livre, Tim Jones nous propose une approche contre-intuitive. Plutôt que de peiner pour avoir quelque chose à la fin, travaillons aujourd’hui dans nos rêves, afin que notre parcours de vie soit celui que nous souhaitons.

Un excellent livre pour se reposer des questions essentielles et relever la tête.

The One Thing

de Gary Keller

http://amzn.to/2ksTcdO

Malheureusement plus disponible en français, ce livre, je l’ai lu avec le crayon à la main. Ils avaient déjà souligné des choses dans ce livre, mais j’ai rajouté mes propres commentaires :

Vous pouvez avoir du succès avec moins de discipline que vous ne le pensez, pour une bonne raison : le succès repose sur le fait de bien faire la bonne chose, pas de faire tout correctement.

Faire deux choses à la fois, c’est n’en faire aucune

Les listes de choses à faire sont longues. Les listes de succès sont courtes. Si votre liste de choses à faire contient plein de choses, elle va certainement vous amener à faire plein de choses, sauf celles que vous voulez vraiment réaliser.

Une lecture que je recommande chaudement, même si les aspects pratiques, la méthodologie et la mise en œuvre sont un peu légères (voire inexistantes).

Il fait partie de ces livres que justement je vous invite à relire régulièrement. Nous avons tous besoin d’un peu plus de focus sur les choses qui sont vraiment importantes pour notre bonheur et notre succès, jour après jour.

De manière assez amusante, on y retrouve les domaines de notre vie, une liste très proche de celle que j’ai évoquée dans Votre vision et vos objectifs :

  • la vie spirituelle/personnelle
  • notre santé physique
  • nos relations
  • nos loisirs et récréations
  • notre activité professionnelle
  • nos finances

En séparant ces domaines de notre vie, vous pouvez agir plus intentionnellement pour améliorer celle-ci dans les domaines qui en ont vraiment besoin.

J’espère que ma petite liste de lecture vous donnera vous aussi de lire d’autres livres de développement personnel que ceux du Club Positif. Si vous avez d’autres conseils à donner aux membres, n’hésitez pas à les laisser dans les commentaires.

Comment atteindre le bonheur

Atteindre le bonheur. Voilà un souhait qui vaut son pesant de cacahuètes. C’est d’ailleurs une quête que vous trouverez souvent dans les réponses à la question « quel est ton but de la vie ».

Mais peut-on atteindre le bonheur comme on atteint une destination ?

Le bonheur est-il une fin ?

CC By-SA https://flic.kr/p/48Pkyr

Si vous observez précisément les gens heureux, vous verrez qu’ils ne sont pas heureux parce qu’ils ont réussi quelque chose. Vous verrez qu’ils ne sont pas heureux parce qu’ils ont acquis une maison, une voiture, qu’ils ont atteint le job de leur rêve.

Ce n’est pas une finalité qui définit leur bonheur, mais la manière dont ils accomplissent leur parcours.

Atteint-on jamais ses objectifs de bonheur ?

Il faut crever l’abcès : notre vie ne se définit pas par la quête et la découverte d’un trésor, extérieur ou intérieur. Elle se définit par la quête elle-même.

La finalité de notre vie, c’est la mort. Quand nous aurons disparu de la surface de cette terre, nos richesses, nos biens n’auront plus aucune importance pour nous. Il ne resteront que pour permettre à nos héritiers de s’écharper, de se partager avec véhémence ou pas ces biens.

Par contre, la richesse que nous aurons donné au monde, aux gens, cette richesse restera et permettra aux autres de trouver des fondations pour aller plus loin.

La richesse, la possession en soi ne peut être une finalité. Elle ne peut combler le puits infini du désir humain.


Une fois, il était un roi, riche, puissant et vaniteux. Malgré cet énorme défaut, il était apprécié par ses sujets, et son royaume vivait dans l’opulence. Tout allait bien…

Un jour, il rencontra un mendiant aux abords de son palais, tenant dans ses mains un bol. Ce mendiant était en fait son ancien Maître, revenu au royaume pour lui enseigner encore quelques leçons par la pratique. Mais le roi ne le savait pas.

Le roi, voyant le mendiant, lui demanda ce qu’il voulait et ce dont il avait besoin. Ce à quoi le mendiant répondit qu’il désirait simplement que son bol soit rempli, qu’il soit plein. Qu’il y ait assez. Le roi, vaniteux et orgueilleux, lui promit que ce serait réalisé.

Le roi demanda à son serviteur de remplir le bol de richesses. Celui-ci s’exécuta, mais ce qu’il mit ne suffisait pas à remplir le bol. Au fur à mesure qu’il le remplissait, les pièces disparaissaient, comme englouties par un puits sans fond.

Le mendiant asticota le roi en lui rappelant qu’il s’était engagé à remplir le bol, qu’il avait fait une promesse. Piqué au vif dans son orgueil, le roi répondit qu’il était riche, que son royaume était riche, et qu’il remplirait le bol.

L’incident attira de plus en plus de monde. Le roi fit intervenir son chambellan et lui demanda de remplir le bol jusqu’à ce qu’il soit complet, complètement rempli. Le chambellan fit apporter des richesses à son tour.

Mais au fur et à mesure que pièces, joyaux, grains, animaux et autres richesses disparaissaient dans le bol, il fallait bien que le roi se rende compte de l’évidence : il ne pourrait pas remplir son engagement, qu’il respectait pourtant plus que tout. Il ne pourrait pas remplir ce bol, quels que soient ses efforts, quels que soient les richesses de son royaume.

Il demanda au mendiant de lui expliquer ce sortilège. Comment ce bol de mendiant pouvait-il tout engloutir ? Comment n’arrivait-il pas à sa fin ?

« Ce bol de mendiant, monseigneur, est fait du désir de l’homme. Insatiable, il engloutira tout ce que vous pourrez y mettre sans jamais trouver sa fin ».


Le désir de l’homme ne connaît en effet pas de fin. A-t-il acheté une belle voiture qu’il commence à regarder une voiture plus belle encore. A-t-il achevé d’écrire un livre qu’il commence à en écrire un plus grand encore.

Nous nous convainquons que nous serons plus heureux quand nous aurons quitté le foyer familial de nos parents et que nous serons parents, puis quand nous serons mariés, avec des enfants. Puis nous souhaitons que ces enfants deviennent plus grands, qu’ils acquièrent de l’indépendance. Quand ils sont adolescents, souvent nous espérons qu’ils en sortent qu’ils dépassent ce cap. Nous serons certainement heureux quand ils seront à leur tour partis de notre foyer. Nous nous disons que nous serons heureux avec une plus belle voiture, une plus belle maison, une maison de plus. Que nous pourrons profiter de la vie quand nous serons à la retraite.

Et puis on arrive à l’âge de la retraite. Une maladie grave se déclare et on trépasse. On a passé sa vie à attendre que quelque chose de nouveau se produise pour se déclarer heureux, et on n’a jamais atteint ce bonheur.

D’une certaine manière, cette attente et cet espoir d’arriver à un résultat fonctionne. Obtenir un job important, acquérir un objet désiré peut faire monter notre niveau de bonheur. Un moment. Et on repart en recherche de quelque chose de plus grand, de plus brillant.

À chaque fois qu’un grand esprit s’est penché sur la question, celle du bonheur, il est arrivé à la même conclusion : avoir des richesses, des biens, obtenir des choses ne conduit pas au bonheur.

Donc, non, on n’atteindra jamais le bonheur comme si celui-ci était une destination.

Le bonheur est un chemin, pas une destination

Le bonheur n’est pas à la destination, il est dans le parcours que l’on accomplit. C’est pourquoi ce blog passe autant de temps à se consacrer à la manière dont on accomplit les choses, jour après jour, et comment on tire satisfaction des succès quotidiens, même petits.

Le bonheur est comme une plage de sable : chaque grain est important, et ce n’est que quand il y a des milliards de grains de sable que l’on peut parler de plage.

Ce n’est pas une plage s’il n’y a pas les grains de sable. Vous ne pouvez pas créer une plage comme ça d’un seul tenant. C’est l’accumulation des grains de sable qui fait qu’elle existe.

Cela me conduit à faire deux observations :

  • il faut profiter du chemin et regarder au fur et à mesure chaque pas effectué, apprécier chaque jour avec son lot de succès et de gratitude,
  • si l’on veut accomplir une vie heureuse, il faut que le chemin qui mène vers ces objectifs porte en lui les qualités d’un beau parcours.

Si pour atteindre le bonheur, il faut parcourir un beau chemin, il faut que l’on ait choisi dès le début une ou des destinations qui nous permettront d’avoir ce chemin.

Le bonheur se trouve dans l’action, pas dans la possession.

Napoleon Hill

Bonne année 2017

Je vous souhaite une excellente année 2017, pleine de joies, de succès, de plaisirs et de projets aboutis. N’oubliez pas que c’est vous qui décidez de vivre votre vie pleinement et que c’est vos bonnes habitudes conscientes et inconscientes qui déterminent comment vous atteindrez votre succès et accomplirez votre vision de vie.

Vous pouvez utiliser les cartes du Club Positif pour souhaiter vous aussi une excellente année à vos proches.

Accomplir sa vie : Mettre en place les bonnes habitudes

Après avoir vu votre identité, vos rôles et valeurs il y a deux jours, et avoir progressé pour en tirer vos objectifs à long, moyen et court terme hier, nous allons travailler sur vos pratiques quotidiennes.

Pourquoi des pratiques quotidiennes et pas de gros changements ?

Pourquoi se limiter à de petits changements et ne pas prendre des bonnes résolutions majeures pour l’année qui vient ?

Parce que les résolutions de l’année, ça ne fonctionne pas. En tout cas, cela ne fonctionne pas bien.

Voyez-vous, ces résolutions sont un exercice de la volonté. Et votre volonté est comme la mienne, comme celle de n’importe qui : elle s’épuise. Vous ne pouvez pas compter dessus comme sur la prise de courant que vous avez chez vous, qui dans 99% des cas vous fournira le jus dont vous avez besoin.

Elle est au summum quand on commence quelque chose, puis elle s’éteint tout doucement au fur et à mesure de la journée. Certains jours, vous êtes plein de volonté, d’autres non.

À l’inverse, la pratique quotidienne ne réclame pas de volonté. Vous avez tracé la voie, vous avez créé l’habitude. Elle se fait naturellement, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, que vous soyez en vacances ou au travail.

Et mettre en place une pratique quotidienne réclame beaucoup moins d’efforts que maintenir une discipline et une volonté de fer.

D’ailleurs, vous n’avez pas besoin de discipline non plus. On a parfois l’impression que ceux qui réussissent ont une discipline incroyable, qu’ils suivent toujours le même plan. Pourtant, ce n’est pas cela qu’ils ont fait : ils ont pris les bonnes habitudes, qui ne les forcent pas à faire quelque chose, mais les libèrent pour en faire d’autres.

Et quand je dis prendre la bonne habitude, je dis bien LA. Si vous parvenez à réduire tout ce que vous devez faire à une seule habitude, une seule pratique quotidienne, ce sera plus facile et plus efficace.

Pratiquement, comment créer les bonnes habitudes ?

Déjà, il faut savoir où vous en êtes.

Il faut savoir où vous avez du temps, de la place pour mettre de bonnes habitudes.

Il faut surtout juger sur pièce pour connaître vos habitudes actuelles et savoir comment vous disposez de votre temps.

Vous allez donc commencer par quelque chose de rébarbatif et détaillé. J’en suis désolé, mais vous devez passer par là…

Prenez 7 feuilles de papier et pendant 7 jours, vous allez noter ce que vous faites, à quelle heure.

  • à quelle heure vous vous levez
  • combien de temps vous prenez pour vous préparer le matin,
  • quelle est la première chose que vous faites
  • le temps que vous passez à vos différentes activités
  • à quelle heure vous vous couchez…

Soyez précis en prenant une granularité importante : toutes les 15 minutes, pas toutes les heures ou toutes les demi-journées.

Pourquoi 7 jours ? Parce qu’ainsi vous pourrez établir une moyenne, avoir un panorama complet d’une semaine.

Qu’est-ce que cet exercice va vous apporter ? De la clarté, une vision claire de comment vous passez réellement votre temps. On peut avoir une image mentale de ce à quoi on passe son temps, mais cette image mentale est-elle véridique ou influencée par ce qu’on veut avoir fait ?

Avec cet exercice, vous pourrez juger sur pièce.

Rien qu’une petite chose : la télévision. Vous pourrez savoir combien de temps vous perdez, vous gâchez, vous jetez à la fenêtre en regardant la télévision. Vu les moyennes françaises établies par l’INSEE, vous risquez d’être désagréablement surpris(e).

Appliquer un petit changement par jour

Pendant ces 7 jours, vous allez aussi essayer d’appliquer un changement par jour dans chacune des sphères de votre vie.

Je vous rappelle ces 6 sphères : votre vie spirituelle/personnelle, vos relations, votre vocation, vos loisirs, vos finances, votre santé physique.

Ce petit changement, ce petit exercice de volonté doit être une conséquence directe de ce que vous avez noté les jours précédents. Cela doit rester dans les limites que vous avez définies.

Un exemple personnel sur ma santé physique : je dois faire plus d’exercice, et des exercices doux. Cette semaine, j’ai recommencé à faire une promenade quotidienne de 30 à 45 minutes. J’ai déplacé l’horaire de cette promenade pour la mettre en fin de matinée au lieu du début d’après-midi.

En effet, la promenade rentrait en conflit avec la sieste de 20 minutes !

Alors vous pensez que je ne fais rien : promenade, sieste… Au contraire, bien au contraire. Pendant cette promenade, je pense, je réfléchis, je m’accorde du temps pour moi-même et je prévois ce que je vais faire pendant le reste de la journée, en plus de ce que je fais régulièrement tous les matins.

Quant à la sieste, je me suis rendu compte que j’avais besoin de recharger les batteries pour pouvoir être efficace pour le reste de la journée. Je m’en suis rendu compte il y a bien longtemps. Pendant mon service militaire, j’allais faire la sieste 20 minutes dans les toilettes.

Donc après la sieste, au lieu d’être à 50% de mes capacités, je suis revenu à 80 ou 90% de mes capacités. Le cerveau se fatigue, a besoin d’énergie et de repos. C’est comme le témoin de charge d’un téléphone mobile : au cours de la journée, sa capacité se vide.

Alors, oui, ce petit changement, cette pratique quotidienne va être un effort de volonté pendant plusieurs jours. Mais la volonté nécessaire pour continuer cette pratique quotidienne décroît chaque jour : chaque jour c’est plus facile de faire ce qu’on a fait la veille.

Plusieurs études montrent qu’il ne faut qu’un certain nombre de jours pour mettre en place une pratique quotidienne qui ne réclame que très peu de volonté. Aucune étude n’est d’accord sur le nombre de jours, et c’est bien normal, car cela va forcément dépendre de la pratique quotidienne à mettre en place.

Enfin, pour en finir sur l’impact des pratiques quotidiennes, je citerai F.M. Alexander :

Les gens ne décident pas de leur futur. Ils choisissent des habitudes et celles-ci décident de leur futur.

Quelques exemples

Pour vous aider à mettre en place des pratiques quotidiennes, voici une liste à la Prévert de choses que vous pouvez faire. Trouvez celles qui correspondent à vos objectifs et mettez-les en place :

  • Méditer 15 minutes par jour
  • Rédiger dans un journal
  • Faire de la relaxation alpha
  • Lire ou écouter des textes de développement personnel ou d’inspiration
  • Choisir d’être heureux et d’avoir de la gratitude
  • Arrêter les sodas
  • Se lever toutes les 25 minutes de son bureau pour marcher quelques minutes
  • Avoir un bureau assis-debout
  • Aller faire une promenade de 15 minutes à la pause déjeuner
  • Faire une partie du trajet maison-travail à pied
  • Télécharger une application de course à pied sur son smartphone (je vous conseille 3,2,1 Run)
  • Prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur
  • Avoir un moment privilégié avec vos enfants ou votre époux/se (par exemple une sortie en amoureux le jeudi soir)
  • Encourager ouvertement un ami
  • Ne pas être critique, ironique ou désagréable envers les autres, tous les autres (et surtout ceux qui sont moins bien lotis que vous)
  • Ranger son téléphone quand on est avec quelqu’un, et ne pas y toucher
  • Choisir un livre plutôt que la télévision pour vos loisirs
  • Vous coucher 15 minutes plus tôt que ce que vous avez fait la semaine dernière
  • Travaillez avec vos mains pendant vos loisirs si vous gagnez votre vie avec votre esprit, travaillez avec votre esprit pendant vos loisirs si vous avez un travail plus manuel.
  • Éliminez les distractions de votre travail : Twitter, Facebook, concentrez les sur une période de la journée. Idem pour les emails.
  • Créez un rendez-vous avec vous-même de 30 minutes à une heure pour faire LA chose la plus importante de votre journée de travail le matin. Bloquez ce temps sur votre agenda.
  • Vous ne vous définissez pas parce que vous possédez, mais par ce que vous êtes. N’achetez pas des choses dont vous n’avez pas besoin.
  • Constituez-vous un matelas financier pour les mauvais jours ou pour les grands jours (voyages, événements familiaux)
  • Débarrassez-vous de vos dettes en mettant de côté chaque jour de quoi rembourser le principal en plus de payer les intérêts
  • Dépensez votre argent en expérience plutôt qu’en choses
  • Donnez les choses dont vous n’avez plus besoin, ou vendez-les pour une somme raisonnable.

Il y a des milliers d’autres choses que vous pouvez faire pour créer les bonnes habitudes et les bonnes pratiques quotidiennes. Cette liste n’est là que pour vous motiver à trouver les nouvelles habitudes que vous devez mettre en pratique pour vous.

Vous ne changerez pas votre vie tant que vous ne changez pas quelque chose que vous faites quotidiennement. Le secret de votre succès se trouve dans votre routine quotidienne.

John C. Maxwell

Et rappelez-vous : dites non. Non aux nouvelles habitudes qui ne vont pas changer votre vie de manière assez importante, non aux choses qui gâchent votre temps sans vous fournir du plaisir ou de la réalisation en échange, non aux activités ou aux tâches qui ne correspondent pas à vos rôles, vos valeurs, votre identité.

Un objectif qui n’est pas écrit noir sur blanc est un rêve. Les rêves, c’est bien, mais à la fin de sa vie, on veut pouvoir dire « j’ai vécu », pas « j’ai rêvé que je vivais ».

Faites ce bilan et appliquez ces quelques principes : vous serez sur la meilleure voie pour faire de 2017 la meilleure année de votre vie.

Si ces trois articles vous ont permis de mettre en place les bonnes fondations pour vous, vos commentaires sont appréciés. Mieux encore, partagez-les avec les personnes qui pourront en tirer parti à leur tour.

Accomplir sa vie : Définir votre vision et vos objectifs

Le travail que vous avez fait hier sur votre identité, vos relations, vos rôles et vos valeurs est la fondation qui va vous permettre de définir votre vision et de concrétiser celle-ci en objectifs.

Là encore, la démarche que vous devez accomplir pour écrire noir sur blanc votre vision est simple. Tellement simple qu’on se demande souvent pourquoi on n’y a pas pensé auparavant.

Car en déterminant votre identité, vos rôles et vos valeurs, vous avez commencé à exprimer votre vision de vie.

Votre vision

Votre vision, l’aspiration vers laquelle vous tendez est quelque chose qui doit se révéler quand vous rentrez vraiment dans l’âge adulte. On peut même penser que cette révélation est parallèle à la crise de la quarantaine (quand cette vision ne se réalise pas ou implique de laisser de côté une partie de son insouciance infantile).

Votre vision ne dépend pas de ce que vous êtes aujourd’hui, de vos finances, de votre carrière. Elle existe en dehors des contingences.

Mais la définir n’est pas forcément très facile. On tâtonne, au début, puis on affine, on redéfinit. Notre identité, nos responsabilités et nos valeurs sont là pour nous aider à la définir avec plus de précision.

Reprenez ce que vous avez écrit hier, et mettez-le en action avec ce modèle de phrase :

« Dans mon rôle en tant que (mettez un des rôles que vous avez définis), je veux transmettre et personnifier les valeurs de (mettez les valeurs que vous avez mises en avant hier) en (mettez la description de vos valeurs comme préparée hier) »

Voilà qui va vous fournir une bonne base pour écrire et définir votre vision, votre aspiration pour votre vie.

Prenez maintenant le temps de noter noir sur blanc votre vision avant de continuer à lire cet article.

Les sphères de notre vie et vos objectifs

Nous sommes un et nous sommes plusieurs en même temps.

Nous avons aussi plusieurs sphères dans notre vie, des sphères qui n’ont pas la même importance au cours du temps.

Ces 6 domaines d’application sont :

  • la vie spirituelle/personnelle
  • notre santé physique
  • nos relations
  • nos loisirs et récréations
  • notre activité professionnelle
  • nos finances

Certaines périodes de notre vie voient une sphère prendre plus d’importance que d’autres. Les périodes de vacances sont un exemple typique où notre sphère « vocationnelle », notre activité professionnelle, a moins d’importance, et nos activités de loisirs beaucoup plus. Mais c’est aussi vrai pour les relations, notre forme et santé physique, etc.

Pour ne rien laisser de côté, vous allez définir des objectifs dans chacun de ces domaines, séparément. C’est une première façon de découper un problème, une vision qui est grande, en des choses plus simples, plus claires et plus réalisables.

On commence par une modification à long terme, puis on va de plus en plus près en découpant ce changement en étapes plus simples.

Ce processus de découpage d’objectifs qui peuvent sembler inatteignables en objectifs à votre portée est très simple. Il suffit de partir du plus gros pour arriver au plus petit.

C’est un peu comme la vue d’avion qu’évoque David Allen dans son livre sur la méthode GTD. On part de très loin, et on se concentre sur une partie pour voir le détail, puis une partie à l’intérieur de cette partie , etc.

Je vous rappelle : Il faut avoir des buts pour pouvoir les atteindre. Mais il faut que ces buts soient atteignables. Il faut que vous puissiez passer à l’action.

Parfois, il est très important de passer à l’action pour savoir où vous voulez aller. Car il y a de nombreuses choses que l’on ne peut pas savoir sans les faire. C’est la différence entre le savoir et l’apprentissage.

Déterminer vos buts spirituels/personnels

Nous allons commencer par le premier domaine : la vie spirituelle/personnelle.

Je vais reprendre la métaphore de David Allen avec la vue d’avion. Imaginez-vous dans un avion à 10 0000 mètres d’altitude, en train de regarder le sol.

De cette hauteur, vous voyez votre vie, et vous pouvez la contempler dans les 4 directions, assez loin. Mais vous ne voyez pas les détails.

Pour voir les détails, il vous faut descendre de peut-être 5 000 mètres. Vous discernez alors mieux les choses, mais la vue panoramique que vous aviez de l’ensemble n’est plus là.

Pour rentrer vraiment dans le détail, il vous faudra encore descendre pour mieux voir où vous êtes et où vous allez.

Pour accomplir votre vision et fixer vos buts, il vous faut accomplir ce même travail de concentration sur les détails les plus proches, graduellement :

  1. en vous basant sur votre vision et votre identité, qu’est-ce que vous pouvez enclencher comme modification à moyen et long terme ?
  2. que voulez-vous avoir accompli dans 5 ans ? Décidez aujourd’hui d’un changement et d’une action à long terme que vous allez accomplir dans l’année qui vient.
  3. en vous basant sur ce que vous voulez avoir accompli dans un an, quelle est l’action ou le changement que vous devez provoquer dans le mois qui vient ?
  4. pour accomplir ce changement dans un mois, que devez-vous faire dans la semaine qui vient, et comment pouvez-vous mesurer ce progrès ?

Si vous continuez à faire dans les 5 ans qui viennent ce que vous avez fait pendant les 5, 10, 20 ans passés, serez-vous satisfait de ce que vous avez accompli ?

À nouveau, prenez le temps de rédiger sur une feuille, et pour votre sphère spirituelle/personnelle vos objectifs pour chacun des termes évoqués : 5 ans, 1 an, 1 mois, 1 semaine.

Comment bien faire ce travail

Tout écrire et tout envisager pour les 5 prochaines années et dans les 6 domaines de votre vie est peut-être un peu costaud pour une seule journée.

Pour rendre ce travail plus facile, mais aussi plus efficace, je vous conseille d’y consacrer 30 minutes chaque jour pendant les 5 prochains jours.

Procédez exactement de la même manière pour votre santé physique, vos relations, votre activité professionnelle, vos finances ou vos loisirs que vous avez procédé pour votre vie spirituelle/personnelle. Commencez par votre objectif à 5 ans puis rapprochez-vous de cet objectif en choisissant des buts plus proches et plus faciles à atteindre à plus court terme.

Cette démarche peut vous sembler rébarbative et scolaire. Je suis partiellement d’accord avec vous sur ce point. C’est l’appréciation de loin.

Laissez-moi tout de suite vous contredire en vous rappelant que votre vie est faite d’habitudes rébarbatives en elles-mêmes. De petites choses qui en soi ne veulent rien dire. Mais ensemble elles forment un tout.

On va nager dans le répétitif, l’habitude. Ce sont vos habitudes qui gouvernent votre vie, pas vos décisions. Ce n’est pas une série de résolutions de nouvelle année qui vont provoquer le changement, mais la mise en place d’une routine, d’un cadre et l’analyse détaillée de ce cadre qui vont vous permettre d’avancer enfin pour exprimer votre vision et accomplir votre vie avec clarté et clairvoyance.

Vous aurez aussi à répéter ce travail de détermination d’objectifs. Refaites chaque semaine le point 4, chaque mois le point 3 et chaque année les autres points 1 et 2.

Conclusion

Vous l’attendez certainement : après l’introspection d’hier et la définition des objectifs aujourd’hui, nous allons aborder la définition des plans demain.

Car à quoi bon réfléchir à toutes ces questions de notre vie si ce n’est pas pour les mettre en action ?

À quoi cela sert-il de voir clair si cette clarté ne nous permet pas d’agir ?

Merci de m’indiquer dans les commentaires si vous avez pu vous aussi faire ce travail et que vous y voyez plus clair dans votre vie, votre vision, vos objectifs.

Si vous avez des questions, c’est aussi le bon endroit pour réagir et partager vos interrogations.