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Atteignez le sommet de vos objectifs

Êtes-vous en train d’essayer d’atteindre un objectif qui ressemble à un grand sommet à grimper ?

réussir grâce à vos objectifs

Gravir une montagne est beaucoup plus facile qu’on ne le pense. Vous commencez en bas, vous progressez vers le camp de base, vous atteignez le milieu de la montagne, et puis vous pourrez atteindre le sommet.

Au fur et à mesure que les alpinistes montent, ils affrontent des éléments qui changent, comme un air moins dense, et des températures qui baissent. S’ils gravissent la montagne trop vite, ils ne sont pas habitués à ce nouvel environnement, leur corps ne s’adapte pas et ils se retrouvent dehors de leur zone de confort.

Le principe vaut aussi pour vous, alors que vous escaladez vos propres montagnes, figuratives cette fois, en essayant d’atteindre des objectifs plus élevés. Au fur et à mesure que vous avancez, vous ferez face à des environnements que vous ne connaissez pas, ou auxquels vous n’êtes pas habitué(e).

Vous pourriez vous sentir anxieux, comme cet alpiniste qui contemple la gigantesque montagne à son pied. Vous pourriez vous sentir dépassé, comme cet alpiniste qui la contemple depuis le camp de base, observant les nombreuses étapes à franchir. Vous pouvez vous sentir excité, en voyant le sommet à votre portée. Vous pouvez enfin vous sentir fier comme l’alpiniste qui a atteint le sommet, sachant qu’il a atteint son but.

Alors, comment pouvez-vous grimper la montagne de vos objectifs?

1. Commencez par le bas – établissez quels sont vos buts.

  • Notez vos objectifs.

  • Évitez les généralisations comme « je veux être heureux », ou « je veux être riche ». Posez-vous plutôt la question de comment vous pourriez être plus heureux ou plus riche, dans le détail ?

  • Si vous voulez être heureux, notez comment vous allez accomplir cette tâche. Voulez-vous développer un nouveau passe-temps? Voulez-vous retourner à l’école? Voulez-vous passer plus de temps avec des amis ou en famille? Plus vous serez spécifique, meilleures seront vos chances d’atteindre votre objectif.

  • Si vous voulez gagner plus d’argent, concentrez vous sur les détails, comme par exemple le fait d’augmenter votre revenu de 10% l’année prochaine, de réduire vos crédits pour ne pas verser de l’argent comme dans le tonneau sans fond des Danaïdes.

2. Allez établir votre camp de base – Concevez un plan visant à obtenir vos objectifs.

  • Définissez une période de temps spécifique pour obtenir vos objectifs – pas seulement « un jour », car « un jour » est très proche de « jamais »

  • Si vous souhaitez obtenir un diplôme, savoir combien de temps le programme et le nombre de cours que vous devez prendre chaque semestre est un bon début.

3. Prenez des mesures pour atteindre vos objectifs

  • Quelles mesures prendriez-vous pour obtenir un diplôme?

  • Peut-être en prenant une à deux leçons pour commencer, vous donnerait une bonne idée de ce à quoi s’attendre.

4. Atteignez vos objectifs – Récompensez-vous!

  • Une fois que vous avez atteint (ou obtenu) vos objectifs, c’est bon pour vous. Vous l’avez bien mérité!

  • S’il ya quelque chose que vous avez toujours voulu faire ou envie d’acheter, faites le maintenant!

  • Soyez fiers d’atteindre vos objectifs. C’est un accomplissement.

Tout comme l’ascension d’une montagne, la réalisation des buts ne se fera pas en un jour. Mais, vous pouvez les réaliser dans le temps. Même si votre sommet semble trop difficile à atteindre aujourd’hui, sachez que le démarrage sera la partie la plus difficile de votre parcours, et qu’atteindre le sommet sera votre récompense.

« Les personnes qui ont des objectifs réussissent car elles savent où elle veulent arriver. »
Earl Nightingale

Réalisez vos objectifs

Le succès appartient naturellement aux personnes d’action qui refusent la passivité, agissent, prennent des initiatives et vont jusqu’au bout de leurs projets. Une idée, même géniale, ne vaut rien si elle n’est pas menée à terme.

Construire un beau bâtiment ne revient pas simplement à imaginer l’édifice, mais à le dessiner, à trouver les matériaux de construction nécessaires, les corps de métiers compétents, à le faire ériger, décorer, etc.

Bref, pour qu’une idée devienne réalité, il faut la mettre en action.

Ce principe s’applique à tous les domaines de la vie, et être intelligent ne suffit absolument pas pour réussir : la créativité doit toujours être suivie d’actes concrets et de nouvelles initiatives pour aboutir pleinement.

Observez les gens autour de vous et vous verrez qu’ils tombent dans 2 catégories :

  • •Les actifs : ceux qui passent à l’action pour réaliser leurs idées.
  • •Les passifs : ceux qui n’agissent pas et qui remettent toujours l’action à plus tard.

Vous connaissez certainement des personnes qui vous ont déjà dit des dizaines de fois qu’un jour ils iront visiter le Vietnam, achèteront leur propre maison, changeront de travail, fonderont une famille, demanderont une promotion, se mettront au sport, etc.

Sans une réelle initiative personnelle, rien ne se produira jamais.

Les personnes victimes de passivité passent leurs temps à trouver des foules de raisons qui les empêchent d’agir, au lieu de se concentrer sur les moyens qui pourraient les aider à mener à bien leurs idées.

Les personnes actives, elles, planifient leurs rêves de façon à les réaliser concrètement. Elles se donnent les moyens d’y parvenir. Elles partent du principe que rien ne se produira jamais sans une réelle initiative personnelle. Elles passent donc à l’action sans perdre de temps.

Les actifs agissent tandis que les passifs s’abstiennent, laissant au passage les opportunités leur échapper, et leur confiance personnelle s’effondrer inexorablement.

Les actifs savent qu’ils peuvent prendre le contrôle de leur vie, même dans les situations difficiles, car ils comptent sur leur propre capacité à se relever les manches et à agir.

Les passifs ont l’impression de subir leur existence, tout leur semble relever de la fatalité et du bon vouloir de ceux qui les entourent.

Il est évident que dans le fond, la plupart des personnes passives aimeraient rejoindre le groupe des personnes actives qui, de fait, connaissent une meilleure réussite dans leur vie professionnelle et personnelle.

Renoncez à l’attente

N’attendez pas le “moment idéal” car il n’existe pas.

 

L’attente est à l’opposé de l’action, et il faut parfois accepter de prendre les choses comme elles viennent, en refusant de vous soumettre à la notion de “moment parfait”, car ce moment-là n’existe jamais vraiment.

Des sociologues ont récemment mené une enquête auprès de personnes qui étaient à la fin de leur vie, et ont essayé de mesurer leur degré de bonheur, la réflexion qu’ils avaient de leur vie. Ce qui les a marqué, c’est qu’au lieu d’être heureux ou d’avoir une attitude positive par rapport aux choses qu’elles avaient faites, les personnes interrogées étaient dans le regret des choses qu’elles n’avaient pas accomplies.

N’attendez pas pour réaliser vos rêves…

Vos rêves sont à votre portée pourvu que vous essayiez de vous rapprocher d’eux. Si vous restez assis à attendre qu’ils se rapprochent par eux-mêmes de vous, vous allez être déçu, ou devoir attendre très longtemps, car les rêves ne bougent pas  : vous seul pouvez bouger.

Ne devenez pas ces personnes que l’on entend si souvent dire “ah, si seulement j’avais suivi mon idée, aujourd’hui mon entreprise aurait décollé”, ou “si seulement j’avais sauté le pas, je n’aurais pas autant de regrets à mon âge”.

C’est aujourd’hui que votre futur se crée. C’est aujourd’hui que vos rêves commencent à se réaliser.

réaliser ses objectifs quotidiennement

Le danger de la procrastination

La procrastination, c’est le fait de reporter au lendemain les choses que l’on pourrait ou devrait faire le jour même.

Cette habitude de procrastination n’est bien évidemment pas nouvelle, mais est de plus en plus dans l’air du temps depuis les années 80. D’ailleurs, même s’il est de plus en plus utilisé, ce mot compliqué à 5 syllabes reste assez éloigné du langage courant, celui que l’on utilise à la maison ou pendant son éducation.

C’en est au point qu’une journée mondiale de la procrastination a été créée en 2015 (le 23 mars de chaque année). J’ai donc énormément procrastiné avant d’écrire cet article sur le sujet, au point de rater l’échéance 😉

Qu’est-ce que la véritable procrastination ? Est-ce le fait de se dire « Je ferai cela demain » ?

Non, c’est beaucoup plus pernicieux.

Le piège de la gratification immédiate

J’aime beaucoup l’article de Tim Urban (en anglais seulement, disponible sur [son site WaitButWhy]), et les dessins avec le petit singe de la gratification instantanée qui prend le contrôle de ce que fait une personne. Car il explique en images ce qui se passe vraiment dans notre cerveau quand nous procrastinons :

Au lieu de prendre une décision rationnelle (je ferai cela à tel moment), nous dérivons, nous allons dans un état second, celui de la gratification immédiate, qui nous fait dévier de notre objectif initial.

Le problème de la gratification instantanée est-il un problème plus présent aujourd’hui ? C’est en tout cas mon opinion : nous voulons tout maintenant, et nous préférons vivre dans un monde de gratification instantanée ou toutes nos pulsions doivent avoir une satisfaction immédiate.

Le problème, c’est comme avec les drogues : satisfaire une pulsion instantanée ne fait pas disparaître le fait que l’on a des pulsions, au contraire cela les renforce. Nous sommes de plus en plus prêts à satisfaire ses pulsions rapidement pour avoir le « hit » de ladite pulsion, mais nous nourrissons en même temps notre culpabilité, et nous ne nous protégeons pas contre les pulsions futures.

En suivant notre petit singe de la gratification instantanée une fois, nous lui donnons l’habitude de devenir le Maître.

Quand cette habitude s’installe, elle s’installe pour de bon comme la plupart des habitudes. Et il devient de plus en plus dur de la combattre. Au point que nous pouvons nous retrouver dans un cercle vicieux de procrastination.

 

À quel moment arrête-t-on de procrastiner ?

Il y a des moments où la procrastination doit s’arrêter : par exemple j’ai passé 2 semaines à me dire qu’il faudrait que je ressorte la carte grise de ma voiture, car je la revendais, et bon, c’est quand même bien d’avoir la carte grise pour la barrer et la donner à l’acheteur.

Mais il fallait que je me lève, et il y avait certainement quelque chose de plus intéressant à lire sur Facebook, sur Twitter, un petit truc à faire ici ou là.

Résultat des courses : la veille du rendez-vous, je me suis mis en mode panique pour retrouver les papiers de ma voiture. Et encore plus en mode panique quand j’ai réalisé qu’ils n’étaient pas à l’endroit où ils sont censés être.

4 heures. Il m’a fallu 4 heures pour les retrouver. Et je peux vous dire que j’ai culpabilisé pendant ces 4 heures. Sur mes méthodes de rangement, sur le fait de ne pas m’en être préoccupé avant, sur ma paresse, ma flemme, non, ma procrastination…

Mon exemple est commun : le nombre de fois où l’on doit faire quelque chose, mais on se laisse aller à des gratifications plus immédiates, plus rapides, mais pas forcément aussi complètes. Et au dernier moment… la panique, les choses à faire rapidement, les révisions de dernière minute quand on était étudiant, le rapport torché de 22h à 2h du matin quand on doit le remettre le lendemain à son responsable…

Ça vous dit quelque chose ?

Reporter au lendemain = reporter à jamais

Un autre effet de cette procrastination, c’est qu’il devient de plus en plus difficile d’agir à moyen et long terme.

À partir du moment où on a pris ces mauvaises habitudes de satisfaire la gratification immédiate et de réagir au dernier moment, on rétrécit son champ de vision, on ne planifie plus, on arrête d’agir à long terme.

Nous arrivons alors dans la tyrannie du présent.

Attention, je n’utilise pas ce terme en disant qu’il ne faut pas profiter de l’instant présent. De la même manière qu’il ne faut pas toujours se projeter dans l’avenir.  Il faut avoir la vue sur l’un et sur l’autre. Goûter le plaisir d’un pamplemousse acidulé ou d’un kumquat parfaitement mûr, mais penser à tailler les branches de l’arbre pour que l’année suivante les pamplemousses ne cassent pas ces branches.

La tyrannie du présent, c’est être uniquement en mode action/réaction. Comme si vous portiez des lunettes qui rétrécissaient votre champ de vision en largeur mais aussi en profondeur.

Il y a aussi la tyrannie de la planification, des listes de choses à faire, des to-do lists. Dans le [Journal du Succès], j’ai mis quelques pages de To-do lists, mais pas plus de 4, car je ne veux pas que l’usage de la to-do list, cette liste de chose à faire, devienne une habitude qui crée un nouveau problème alors qu’elle doit apporter une solution.

Car planifier, vivre dans son cerveau les choses que l’on doit faire, les choses que l’on va faire, c’est un bon moyen de ne pas les faire, tout en ayant à nouveau une gratification : « Je n’ai encore rien fait, mais je sais maintenant comment je pourrai faire si je devais le faire … ce qui n’est en fait pas le but de ma liste ».

Seule l’action réelle vous permet d’accomplir le changement, le projet, la réalisation des rêves qui vous tiennent à cœur.

Reste que le fait de prévoir des étapes, un chemin pour accomplir ce que vous devez faire permet de réveiller votre volonté d’atteindre une étape à un moment donné.

Il faut prendre des engagements dans le temps avec nous-mêmes pour combattre le danger de la gratification immédiate et du manque d’action. Car il est bien trop facile de tomber dans ces travers, pour se lamenter après quand on se rend compte qu’on n’a rien accompli (avec les aspects négatifs que cela a en plus sur notre estime de soi).

Ne plus procrastiner, jour après jour

C’est en analysant tous ces travers qui nous attendent sur notre chemin, tous ces obstacles qui n’attendent qu’à bloquer notre route, toutes ces mauvaises habitudes qu’il faut remplacer par de bonnes habitudes que j’ai conçu le journal du succès :

  • prendre en compte ses objectifs à court et moyen terme plutôt que seulement ceux à très court terme

  • créer une réelle gratification pour la réalisation des objectifs, une gratification plus réelle et plus importante que celle instantanée qui nous menace chaque jour.

  • préciser chaque semaine les objectifs de la semaine pour savoir où l’on doit aller, et en même temps avoir des échéances à respecter

  • trouver une motivation dans la gratification plus consistante qui consiste à accomplir ce que l’on veut accomplir (au lieu de se laisser mener par le bout du nez).

évitez la procrastination

Le danger de la procrastination, c’est la drogue de la procrastination. Comme toute dépendance, s’en débarrasser passe par le fait de progresser pas à pas, jour après jour pour lui poser des pièges, la combattre, et enfin la vaincre.

Pour que vous puissiez aussi travailler sur la procrastination, je vous invite à réfléchir aux moments, aux tâches, aux objectifs face auxquels vous avez tendance à procrastiner, ou aux échéances plus importantes que vous n’avez pas réussi à assumer.

Qu’est-ce qui vous a permis de dépasser cette limite ?

Comment gérez-vous au jour le jour cette tendance à procrastiner et faites-vous des progrès, ou est-ce une tâche quotidienne ?

Procrastination, ou l’art de la gratification immédiate

Procrastination

La procrastination, c’est le fait de reporter au lendemain les choses que l’on pourrait ou devrait faire le jour même.

Cette habitude de procrastination n’est bien évidemment pas nouvelle, mais est de plus en plus dans l’air du temps depuis les années 80. D’ailleurs, même s’il est de plus en plus utilisé, ce mot compliqué à 5 syllabes reste assez éloigné du langage courant, celui que l’on utilise à la maison ou pendant son éducation.

© Rennett Stowe

C’en est au point qu’une journée mondiale de la procrastination a été créée en 2015 (le 23 mars de chaque année). J’ai donc énormément procrastiné avant d’écrire cet article sur le sujet, au point de rater l’échéance 😉

Qu’est-ce que la véritable procrastination ? Est-ce le fait de se dire « Je ferai cela demain » ?

Non, c’est beaucoup plus pernicieux.

Le piège de la gratification immédiate

J’aime beaucoup l’article de Tim Urban (en anglais seulement, disponible sur son site WaitButWhy), et les dessins avec le petit singe de la gratification instantanée qui prend le contrôle de ce que fait une personne. Car il explique en images ce qui se passe vraiment dans notre cerveau quand nous procrastinons :

au lieu de prendre une décision rationnelle (je ferai cela à tel moment), nous dérivons, nous allons dans un état second, celui de la gratification immédiate, qui nous fait dévier de notre objectif initial.

Le problème de la gratification instantanée est-il un problème plus présent aujourd’hui ? C’est en tout cas mon opinion : nous voulons tout maintenant, et nous préférons vivre dans un monde de gratification instantanée ou toutes nos pulsions doivent avoir une satisfaction immédiate.

Le problème, c’est comme avec les drogues : satisfaire une pulsion instantanée ne fait pas disparaître le fait que l’on a des pulsions, au contraire cela les renforce. Nous sommes de plus en plus prêts à satisfaire ses pulsions rapidement pour avoir le « hit » de ladite pulsion, mais nous nourrissons en même temps notre culpabilité, et nous ne nous protégeons pas contre les pulsions futures.

En suivant notre petit singe de la gratification instantanée une fois, nous lui donnons l’habitude de devenir le Maître.

Quand cette habitude s’installe, elle s’installe pour de bon comme la plupart des habitudes. Et il devient de plus en plus dur de la combattre. Au point que nous pouvons nous retrouver dans un cercle vicieux de procrastination.

À quel moment arrête-t-on de procrastiner ?

Il y a des moments où la procrastination doit s’arrêter : par exemple j’ai passé 2 semaines à me dire qu’il faudrait que je ressorte la carte grise de ma voiture car je la revendais, et bon, c’est quand même bien d’avoir la carte grise pour la barrer et la donner à l’acheteur.

Mais il fallait que je me lève, et il y avait certainement quelque chose de plus intéressant à lire sur Facebook, sur Twitter, un petit truc à faire ici ou là.

Résultat des courses : la veille du rendez-vous je me suis mis en mode panique pour retrouver les papiers de ma voiture. Et encore plus en mode panique quand j’ai réalisé qu’ils n’étaient pas à l’endroit où ils sont censés être.

4 heures. Il m’a fallu 4 heures pour les retrouver. Et je peux vous dire que j’ai culpabilisé pendant ces 4 heures. Sur mes méthodes de rangement, sur le fait de ne pas m’en être préoccupé avant, sur ma paresse, ma flemme, non, ma procrastination…

Mon exemple est commun : le nombre de fois où l’on doit faire quelque chose, mais on se laisse aller à des gratifications plus immédiates, plus rapides, mais pas forcément aussi complètes. Et au dernier moment… la panique, les choses à faire rapidement, les révisions de dernière minute quand on était étudiant, le rapport torché de 22h à 2h du matin quand on doit le remettre le lendemain à son responsable…

Ça vous dit quelque chose ?

Reporter au lendemain = reporter à jamais

Un autre effet de cette procrastination, c’est qu’il devient de plus en plus difficile d’agir à moyen et long terme.

À partir du moment où on a pris ces mauvaises habitudes de satisfaire la gratification immédiate et de réagir au dernier moment, on rétrécit son champ de vision, on ne planifie plus, on arrête d’agir à long terme.

Nous arrivons alors dans la tyrannie du présent.

Attention, je n’utilise pas ce terme en disant qu’il ne faut pas profiter de l’instant présent. De la même manière qu’il ne faut pas toujours se projeter dans l’avenir. Il faut avoir la vue sur l’un et sur l’autre. Goûter le plaisir d’un pamplemousse acidulé ou d’un kumquat parfaitement mûr, mais penser à tailler les branches de l’arbre pour que l’année suivante les pamplemousses ne cassent pas ces branches.

La tyrannie du présent, c’est être uniquement en mode action/réaction. Comme si vous portiez des lunettes qui rétrécissaient votre champ de vision en largeur mais aussi en profondeur.

Il y a aussi la tyrannie de la planification, des listes de choses à faire, des to-do lists. Dans le Journal du Succès, j’ai mis quelques pages de To-do lists, mais pas plus de 4, car je ne veux pas que l’usage de la to-do list, cette liste de chose à faire, devienne une habitude qui crée un nouveau problème alors qu’elle doit apporter une solution.

Car planifier, vivre dans son cerveau les choses que l’on doit faire, les choses que l’on va faire, c’est un bon moyen de ne pas les faire, tout en ayant à nouveau une gratification : « Je n’ai encore rien fait, mais je sais maintenant comment je pourrai faire si je devais le faire, … ce qui n’est en fait pas le but de ma liste ».

Seule l’action réelle vous permet d’accomplir le changement, le projet, la réalisation des rêves qui vous tiennent à cœur.

Reste que le fait de prévoir des étapes, un chemin pour accomplir ce que vous devez faire permet de réveiller votre volonté d’atteindre une étape à un moment donné.

Il faut prendre des engagements dans le temps avec nous-mêmes pour combattre le danger de la gratification immédiate et du manque d’action. Car il est bien trop facile de tomber dans ces travers, pour se lamenter après quand on se rend compte qu’on a rien accompli (avec les aspects négatifs que cela a en plus sur notre estime de soi).

Ne plus procrastiner, jour après jour

C’est en analysant tous ces travers qui nous attendent sur notre chemin, tous ces obstacles qui n’attendent qu’à bloquer notre route, toutes ces mauvaises habitudes qu’il faut remplacer par de bonnes habitudes que j’ai conçu le journal du succès :

  • prendre en compte ses objectifs à court et moyen terme plutôt que seulement ceux à très court terme
  • créer une réelle gratification pour la réalisation des objectifs, une gratification plus réelle et plus importante que celle instantanée qui nous menace chaque jour.
  • préciser chaque semaine les objectifs de la semaine pour savoir où l’on doit aller, et en même temps avoir des échéances à respecter
  • trouver une motivation dans la gratification plus consistante qui consiste à accomplir ce que l’on veut accomplir (au lieu de se laisser mener par le bout du nez).

Le danger de la procrastination, c’est la drogue de la procrastination. Comme toute dépendance, s’en débarrasser passe par le fait de progresser pas à pas, jour après jour pour lui poser des pièges, la combattre, et enfin la vaincre.

Pour que vous puissiez aussi travailler sur la procrastination, je vous invite à rajouter dans les commentaires les moments, les têches, les objectifs face auxquels vous avez tendance à procrastiner, ou les échéances plus importantes que vous n’avez pas réussi à assumer.

Qu’est-ce qui vous a permis de dépasser cette limite ?

Comment gérez-vous au jour le jour cette tendance à procrastiner et faites vous des progrès ou est-ce une tâche quotidienne ?

Le Journal du Succès

Cela fait plus de deux ans que j’ai ce projet. Mille fois j’ai réfléchi à comment le faire, comment le produire, quel contenu mettre.

Résultat sur 2 ans :

RIEN

Quelques devis qui traînaient, une liste sur mon ordinateur de citations qui d’après moi allaient bien avec le sujet. Mais pas un seul brouillon, de planning, de titre même…

Et puis, mi-avril, j’ai repris ce projet. J’ai à nouveau réfléchi à ce qu’il pouvait changer dans ma vie et dans celle des autres, surtout celle des autres. Je me suis fixé comme objectif de finir le projet et de le lancer début juin.

Ce projet, c’est le Journal du Succès.

Plutôt que de vous en parler par écrit sur des lignes et des lignes, j’ai préparé une vidéo pour vous expliquer comment il fonctionne, comment l’usage de cette structure me permet moi aussi d’atteindre mes objectifs et de structurer ma vie quand j’ai envie de créer, produire, changer les choses.

Et comment vous pouvez en bénéficier pour changer durablement votre vie.

Regardez cette vidéo ici :

vidéo journal du succès

Évidemment, j’ai utilisé un prototype « fait-maison » du Journal du Succès pour réussir à atteindre mon objectif aussi rapidement. Sans cet outil précieux, j’aurais sans doute continuer à procrastiner.

La puissance des mots

Je viens de recevoir le texte ci-après de Maud Gueguen, qui m’a demandé de le partager avec vous. Comme elle je pense que les mots sont les vecteurs de la transmission de pensée la plus naturelle, et que nous pouvons déclencher de nombreuses choses avec les bons mots, dont acte !

LA PUISSANCE DES MOTS

Avec des mots amusants…on peut faire des jeux de mots

Avec des mots d’amours…on peut gagner un cœur

Avec des mots plein d’attentions…on peut se faire apprécier

Avec des mots tristes…on peut émettre des ondes négatives

Avec des mots joyeux…on peut partager du bonheur

Avec des mots blessants…on peut perdre quelqu’un

Avec des mots impératifs…on peut donner des ordres

Avec des mots violents…on peut donner des coups

Avec des mots religieux…on peut faire plaisir à Dieu

Avec des mots de promesses…on peut donner sa parole

Avec des mots d’avenir…on peut voir le futur

Avec des mots salés…on peut faire monter la tension

Avec des mots sucrés…on peut mettre l’eau à la bouche

Avec des mots positifs…on peut positiver la vie

Avec des mots critiques…on peut s’améliorer

Avec des mots négatifs…on peut attirer la malchance

Avec des mots professionnels…on peut parler à un professionnel

Avec des mots doux…on peut apaiser les autres

Avec des mots vibrants…on peut transmettre des émotions

Avec des mots silencieux…on peut y laisser des larmes

Avec des mots amicaux…on peut se faire des amis

Avec des mots d’aventures…on peut s’en aller très loin

Avec des mots chaleureux…on peut transmettre du bien-être

Avec des mots bégayants…on peut montrer du stress

Avec des mots tendres…on peut donner de l’affection

Avec des mots poétiques…on peut faire sourire

Avec des mots chantants…on peut faire danser

Avec des mots mystérieux…on peut susciter de la curiosité

Avec des mots problématiques…on peut trouver des solutions

Avec des mots juridiques…on peut faire les lois

Avec des mots clés…on peut améliorer son référencement

Avec des mots pensants…on peut rencontrer des philosophes

Avec des mots inspirants…on peut communiquer de l’énergie

Avec des mots entraînants…on peut animer une passion

Avec des mots rebelles…on peut faire évoluer les choses

Avec des mots analytiques…on peut analyser son trafic

Avec des mots de renouveaux…on peut créer autrement

Avec des mots de contenus…on peut partager des pensées

Avec des mots simples…on peut se faire comprendre de tous

Avec des mots d’espoirs…on peut changer le monde

Avec des mots zen…on peut faire du yoga

Avec des mots rassurants…on peut aider son prochain

Avec des mots savants…on peut créer des chefs-d’œuvre

Avec des mots de gratitudes…on peut remercier

Avec des mots dirigeants…on peut trouver son chemin

Avec des mots généreux…on peut être bienveillant

Avec des mots attractifs…on peut séduire

Avec des mots magiques…on peut faire rêver

Avec des mots précis…on peut montrer la puissance des mots

Maud Guéguen – 15 mai 2017

Un livre à télécharger gratuitement aux formats PDF et liseuses

Dans la bibliothèque de livres gratuits du Club Positif, il y a un petit livre, un bijou qui vaut son pesant d’or mais que peu de gens téléchargent. Un livre à télécharger gratuitement, maintenant aux formats PDF et liseuses.

 Cultivez votre jardin intérieur de Lise Morin

« Si tu es de ceux qui cherchent à adopter l’attitude mentale juste tout en demeurant à l’abri des formules compliquées, je t’invite à un exercice naturel, biologique et organique de la pensée positive. Je t’offre une méthode facile dont tu finiras par faire une habitude et qui te permettra de changer ta vie pour en retirer le meilleur. »

Comme je voulais que vous puissiez profiter des enseignements qu’il contient dans les meilleures conditions, j’ai fait des versions pour liseuses, en plus de la version PDF qui existait déjà.

  Pour le mettre sur votre liseuse ou votre tablette, vous pouvez soit le télécharger directement avec les liens ci-dessus, puis le copier sur votre appareil en branchant celui-ci sur votre ordinateur, ou ouvrir directement cet email sur votre tablette ou smartphone et le télécharger. L’application la plus adaptée s’ouvrira.
  Ce livre de pensées positives est disponible dans la bibliothèque de livres gratuits. Il vous faut avoir l’identifiant le mot de passe pour le télécharger.
  Si vous n’êtes pas membre du Club Positif, inscrivez-vous ici pour vous inscrire et y avoir accès.
  Bonnes lectures !
P.S. Si vous recherchez des séances audio de relaxation pour mettre en application les techniques décrites dans ce livre, je vous conseille de commander la Méthode de Relaxation Alpha disponible sur la page https://cpositif.com/telechargements/ pour avoir un guide audio.

Mes conseils de lecture

Pourquoi lire des livres ? Pourquoi en parler ? Parce que les livres vous permettent d’accéder directement à l’intelligence et l’expérience de leurs auteurs. Que c’est LA meilleure manière d’apprendre les choses et que franchement, le livres ça coûte rien par rapport à ce que cela vous apporte.

Voici donc une sélection des livres que j’ai lus récemment et que je vous invite à découvrir vous aussi. Je vous fais grâce des romans, thrillers et autres que j’ai aussi lus. Variez vos lectures, elles n’en seront que plus riches.

Le succès selon Jack

de Jack Canfield

http://amzn.to/2kaOIva

Je n’ai pas lu la version française brochée, la seule version en français, mais la version anglaise numérique. Ceci mis à part, un excellent livre très complet sur les manières de construire votre succès vous-même, de manière progressive, et dans tous les domaines de votre vie.

Ayant lu déjà beaucoup de livres de développement personnel, les principes du succès qu’il détaille m’étaient déjà connus. Mais la manière de les présenter et de les synthétiser rendent ce livre agréable à lire, utile et directement pratique. Si vous ne trouvez pas des choses que vous pouvez mettre en œuvre à chaque chapitre, nous n’avons pas lu le même livre !

Personal MBA

de Josh Kaufman

http://amzn.to/2jwWq1h

Pas une première lecture, mais une (re)lecture : car les livres vous pouvez les relire et en profiter une seconde fois. Et celui-ci est excellent, pour ce qui est du domaine du travail, de l’entreprise, des affaires.

Franchement, si j’avais pu le lire avant de faire mon école de commerce, il y a 20 ans, j’aurais évité de faire celle-ci, ou je me serais concentré sur les autres livres que Josh Kaufman recommande. Rien que sa manière très synthétique et conceptuelle de décrire une entreprise me sert tous les jours pour recentrer mon attention sur les choses qu’il faut que j’améliore :

Toute entreprise à succès 1) crée ou distribue quelque chose de valeur 2) que d’autres individus désirent ou ont besoin d’obtenir 3) à un prix qu’ils acceptent de payer, d’une manière qui 4) satisfait les besoins et les attentes de l’acheteur et 5) qui rapporte suffisamment pour que les propriétaires de l’entreprise aient intérêt à la maintenir en activité

Donc personnellement, je me concentre sur la création de valeur et le marketing, en ayant automatisé les autres aspects de l’entreprise (vente, livraison, comptabilité). C’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus intéressant, la création de valeur.

J’ai récemment vu un podcast vidéo avec Josh Kaufman. Il est en train de travailler sur la productivité et les habitudes de vie. Un sujet qui me passionne et pour lequel j’attend son prochain livre, car je suis intimement convaincu que :

Les gens ne décident pas de leur futur. Ils choisissent des habitudes et celles-ci décident de leur futur.

F.M. Alexander

Comment avoir plus de temps et plus d’argent pour réaliser vos rêves

de Tim Jones

http://amzn.to/2kaUexK

Je ne suis pas partisan de passer ma vie à examiner celle-ci, mais j’aime bien prendre du temps régulièrement pour relever la tête, voir où je suis, où je vais, comment j’y vais. Et vous ?

Réaliser ses rêves, c’est exactement l’objectif que nous avons tous, et parfois nous sommes bloqués par les obligations que nous avons acceptées ou que nous nous sommes imposées. Dans ce livre, Tim Jones nous propose une approche contre-intuitive. Plutôt que de peiner pour avoir quelque chose à la fin, travaillons aujourd’hui dans nos rêves, afin que notre parcours de vie soit celui que nous souhaitons.

Un excellent livre pour se reposer des questions essentielles et relever la tête.

The One Thing

de Gary Keller

http://amzn.to/2ksTcdO

Malheureusement plus disponible en français, ce livre, je l’ai lu avec le crayon à la main. Ils avaient déjà souligné des choses dans ce livre, mais j’ai rajouté mes propres commentaires :

Vous pouvez avoir du succès avec moins de discipline que vous ne le pensez, pour une bonne raison : le succès repose sur le fait de bien faire la bonne chose, pas de faire tout correctement.

Faire deux choses à la fois, c’est n’en faire aucune

Les listes de choses à faire sont longues. Les listes de succès sont courtes. Si votre liste de choses à faire contient plein de choses, elle va certainement vous amener à faire plein de choses, sauf celles que vous voulez vraiment réaliser.

Une lecture que je recommande chaudement, même si les aspects pratiques, la méthodologie et la mise en œuvre sont un peu légères (voire inexistantes).

Il fait partie de ces livres que justement je vous invite à relire régulièrement. Nous avons tous besoin d’un peu plus de focus sur les choses qui sont vraiment importantes pour notre bonheur et notre succès, jour après jour.

De manière assez amusante, on y retrouve les domaines de notre vie, une liste très proche de celle que j’ai évoquée dans Votre vision et vos objectifs :

  • la vie spirituelle/personnelle
  • notre santé physique
  • nos relations
  • nos loisirs et récréations
  • notre activité professionnelle
  • nos finances

En séparant ces domaines de notre vie, vous pouvez agir plus intentionnellement pour améliorer celle-ci dans les domaines qui en ont vraiment besoin.

J’espère que ma petite liste de lecture vous donnera vous aussi de lire d’autres livres de développement personnel que ceux du Club Positif. Si vous avez d’autres conseils à donner aux membres, n’hésitez pas à les laisser dans les commentaires.

Comment atteindre le bonheur

Atteindre le bonheur. Voilà un souhait qui vaut son pesant de cacahuètes. C’est d’ailleurs une quête que vous trouverez souvent dans les réponses à la question « quel est ton but de la vie ».

Mais peut-on atteindre le bonheur comme on atteint une destination ?

Le bonheur est-il une fin ?

CC By-SA https://flic.kr/p/48Pkyr

Si vous observez précisément les gens heureux, vous verrez qu’ils ne sont pas heureux parce qu’ils ont réussi quelque chose. Vous verrez qu’ils ne sont pas heureux parce qu’ils ont acquis une maison, une voiture, qu’ils ont atteint le job de leur rêve.

Ce n’est pas une finalité qui définit leur bonheur, mais la manière dont ils accomplissent leur parcours.

Atteint-on jamais ses objectifs de bonheur ?

Il faut crever l’abcès : notre vie ne se définit pas par la quête et la découverte d’un trésor, extérieur ou intérieur. Elle se définit par la quête elle-même.

La finalité de notre vie, c’est la mort. Quand nous aurons disparu de la surface de cette terre, nos richesses, nos biens n’auront plus aucune importance pour nous. Il ne resteront que pour permettre à nos héritiers de s’écharper, de se partager avec véhémence ou pas ces biens.

Par contre, la richesse que nous aurons donné au monde, aux gens, cette richesse restera et permettra aux autres de trouver des fondations pour aller plus loin.

La richesse, la possession en soi ne peut être une finalité. Elle ne peut combler le puits infini du désir humain.


Une fois, il était un roi, riche, puissant et vaniteux. Malgré cet énorme défaut, il était apprécié par ses sujets, et son royaume vivait dans l’opulence. Tout allait bien…

Un jour, il rencontra un mendiant aux abords de son palais, tenant dans ses mains un bol. Ce mendiant était en fait son ancien Maître, revenu au royaume pour lui enseigner encore quelques leçons par la pratique. Mais le roi ne le savait pas.

Le roi, voyant le mendiant, lui demanda ce qu’il voulait et ce dont il avait besoin. Ce à quoi le mendiant répondit qu’il désirait simplement que son bol soit rempli, qu’il soit plein. Qu’il y ait assez. Le roi, vaniteux et orgueilleux, lui promit que ce serait réalisé.

Le roi demanda à son serviteur de remplir le bol de richesses. Celui-ci s’exécuta, mais ce qu’il mit ne suffisait pas à remplir le bol. Au fur à mesure qu’il le remplissait, les pièces disparaissaient, comme englouties par un puits sans fond.

Le mendiant asticota le roi en lui rappelant qu’il s’était engagé à remplir le bol, qu’il avait fait une promesse. Piqué au vif dans son orgueil, le roi répondit qu’il était riche, que son royaume était riche, et qu’il remplirait le bol.

L’incident attira de plus en plus de monde. Le roi fit intervenir son chambellan et lui demanda de remplir le bol jusqu’à ce qu’il soit complet, complètement rempli. Le chambellan fit apporter des richesses à son tour.

Mais au fur et à mesure que pièces, joyaux, grains, animaux et autres richesses disparaissaient dans le bol, il fallait bien que le roi se rende compte de l’évidence : il ne pourrait pas remplir son engagement, qu’il respectait pourtant plus que tout. Il ne pourrait pas remplir ce bol, quels que soient ses efforts, quels que soient les richesses de son royaume.

Il demanda au mendiant de lui expliquer ce sortilège. Comment ce bol de mendiant pouvait-il tout engloutir ? Comment n’arrivait-il pas à sa fin ?

« Ce bol de mendiant, monseigneur, est fait du désir de l’homme. Insatiable, il engloutira tout ce que vous pourrez y mettre sans jamais trouver sa fin ».


Le désir de l’homme ne connaît en effet pas de fin. A-t-il acheté une belle voiture qu’il commence à regarder une voiture plus belle encore. A-t-il achevé d’écrire un livre qu’il commence à en écrire un plus grand encore.

Nous nous convainquons que nous serons plus heureux quand nous aurons quitté le foyer familial de nos parents et que nous serons parents, puis quand nous serons mariés, avec des enfants. Puis nous souhaitons que ces enfants deviennent plus grands, qu’ils acquièrent de l’indépendance. Quand ils sont adolescents, souvent nous espérons qu’ils en sortent qu’ils dépassent ce cap. Nous serons certainement heureux quand ils seront à leur tour partis de notre foyer. Nous nous disons que nous serons heureux avec une plus belle voiture, une plus belle maison, une maison de plus. Que nous pourrons profiter de la vie quand nous serons à la retraite.

Et puis on arrive à l’âge de la retraite. Une maladie grave se déclare et on trépasse. On a passé sa vie à attendre que quelque chose de nouveau se produise pour se déclarer heureux, et on n’a jamais atteint ce bonheur.

D’une certaine manière, cette attente et cet espoir d’arriver à un résultat fonctionne. Obtenir un job important, acquérir un objet désiré peut faire monter notre niveau de bonheur. Un moment. Et on repart en recherche de quelque chose de plus grand, de plus brillant.

À chaque fois qu’un grand esprit s’est penché sur la question, celle du bonheur, il est arrivé à la même conclusion : avoir des richesses, des biens, obtenir des choses ne conduit pas au bonheur.

Donc, non, on n’atteindra jamais le bonheur comme si celui-ci était une destination.

Le bonheur est un chemin, pas une destination

Le bonheur n’est pas à la destination, il est dans le parcours que l’on accomplit. C’est pourquoi ce blog passe autant de temps à se consacrer à la manière dont on accomplit les choses, jour après jour, et comment on tire satisfaction des succès quotidiens, même petits.

Le bonheur est comme une plage de sable : chaque grain est important, et ce n’est que quand il y a des milliards de grains de sable que l’on peut parler de plage.

Ce n’est pas une plage s’il n’y a pas les grains de sable. Vous ne pouvez pas créer une plage comme ça d’un seul tenant. C’est l’accumulation des grains de sable qui fait qu’elle existe.

Cela me conduit à faire deux observations :

  • il faut profiter du chemin et regarder au fur et à mesure chaque pas effectué, apprécier chaque jour avec son lot de succès et de gratitude,
  • si l’on veut accomplir une vie heureuse, il faut que le chemin qui mène vers ces objectifs porte en lui les qualités d’un beau parcours.

Si pour atteindre le bonheur, il faut parcourir un beau chemin, il faut que l’on ait choisi dès le début une ou des destinations qui nous permettront d’avoir ce chemin.

Le bonheur se trouve dans l’action, pas dans la possession.

Napoleon Hill

Bonne année 2017

Je vous souhaite une excellente année 2017, pleine de joies, de succès, de plaisirs et de projets aboutis. N’oubliez pas que c’est vous qui décidez de vivre votre vie pleinement et que c’est vos bonnes habitudes conscientes et inconscientes qui déterminent comment vous atteindrez votre succès et accomplirez votre vision de vie.

Vous pouvez utiliser les cartes du Club Positif pour souhaiter vous aussi une excellente année à vos proches.