Aujourd’hui, nous allons continuer à viser notre objectif pour la fin de l’année au travers d’un exercice simple :
Je veux que vous notiez sur un cahier, ou mieux, un agenda, 10 idées sur un thème particulier.
10 idées pour vous rapprocher de votre époux ou épouse, 10 idées pour développer votre activité, 10 idées pour mieux vous sentir en société, 10 idées pour étendre votre cercle de relations, 10 idées pour être plus productif, 10 idées pour gagner plus d’argent même.
Ce qui est important dans cet exercice ce n’est pas que vos idées soient bonnes. Il n’est pas important de les juger.
Par contre, il est important de prendre l’habitude d’être créatif et de faire marcher la machine à idées.
Entraînez votre muscle à idées
Vous pouvez avoir des dizaines d’idées, des centaines d’idées. La plupart seront moyennes, quelques-unes carrément mauvaises. Mais c’est surtout en faisant fonctionner votre machine à idée, votre cerveau que vous pourrez avoir de bonnes idées.
Cette habitude d’avoir des idées et de les juger après coup va vous permettre aussi d’apprendre à mieux juger de vos idées et d’évaluer rapidement si elles sont réalisables, efficaces, créatives, nouvelles, excitantes. Vous allez prendre l’habitude de penser créativement et de juger en un clin d’œil les idées. Les créer, les juger, les garder ou les jeter, puis en avoir d’autres…
C’est un exercice pour votre esprit, le genre d’exercice qui va vous aider à être plus créatif, à avoir de meilleures idées.
Pour vous donner une idée du processus, imaginez que vous fassiez 5 minutes de pompes tous les jours.
Le premier jour, oui, c’est dur. Le deuxième aussi. Le dixième, c’est un peu moins dur. Au bout d’un an, vous serez une machine à faire des pompes. Oh, vous avez 5 minutes à attendre quelque part, allez, quelques pompes ! Et ce ne sera même pas difficile.
Maintenant imaginez que dans votre vie vous soyez tout à coup dans une situation où vous devez faire des pompes. Est-ce que ce ne serait pas plus facile pour vous de les faire si vous avez déjà cette habitude quotidienne ?
Il en est exactement de même pour les idées : une fois que vous avez pris l’habitude d’avoir des idées et d’en avoir de bonnes, vous devenez une machine à produire des idées.
Ce que vous faites avec votre corps vous pouvez le faire avec votre esprit. Votre cerveau a une plasticité, une capacité d’adaptation que nous avons tendance à ignorer, à sous-estimer, voire à laisser tomber. C’est du gâchis.
Parmi les livres que j’ai lus cet été, il y a notamment Choose Yourself de James Altucher, un livre malheureusement non traduit en français. Je ne résiste pas au plaisir de vous recopier ici le commentaire de S. Alexandra, que je viens de relire :
La meilleure idée du livre est d’écrire une liste de 10 idées par jour, le but étant de se forcer à réfléchir. A force, on finira bien par avoir quelques idées excellentes qui sortent du lot.
Et voici la traduction d’un court passage du livre :
Dans n’importe quelle situation, face à n’importe quel problème que vous affronterez, ou que vos amis et collègues affronterez, vous aurez des solutions sans interruptions pour eux. Et quand votre muscle à idée est au maximum de sa forme, vos idées seront actuellement bonnes, ce qui à son tour signifie que vous serez capable de façonner la vie que vous voulez diriger.
Faites des choix
Vous allez aussi apprendre à faire des choix, à faire le tri parmi vos idées. Vous saurez que vous n’avez pas besoin de mener à bien toutes les idées, parfois parce qu’elles ne collent pas avec ce que vous voulez en fait faire, parfois parce qu’elles ne seront pas efficaces.
Mais quand vous aurez une grande idée… oui, cette grande idée, celle qui vous possède, celle dont vous n’arrivez pas à vous défaire, celle qui vous fait démarrer le matin et qui vous motive toute la journée, vous la reconnaîtrez.
Pour produire quelque chose de grand, il faut commencer petit
À chaque fois que j’écris, à chaque fois que je couche sur le papier des mots ou des idées, un enchaînement ou une conclusion, je mets en application le principe qu’il faut commencer par un brouillon.
On ne peut pas travailler à créer quelque chose de parfait du premier coup.
J’ai beaucoup travaillé dans le développement de logiciels. Une chose que l’on apprend rapidement quand on a des choses difficiles à faire comme du multimédia, du jeu, des applications destinées à des personnes qui n’ont pas le temps d’apprendre à utiliser un logiciel ou un programme multimédia, c’est qu’il faut être agile : livrer rapidement quelque chose pour voir ce qui marche, ce qui ne marche pas, améliorer ce qui ne marche pas ou le faire autrement, rajouter des bouts ici ou là.
Dans l’écriture d’un livre ou d’un roman, c’est la même chose. Un des meilleurs conseils que j’ai reçu est : écrivez de « mauvais » premiers jets. Vous pourrez les relire, les corriger, les réagencer. On ne peut pas corriger quelque chose qui n’existe pas.
Ce n’est qu’avec des années d’expérience que l’on peut commencer à tailler le marbre pour faire des statues. Cela signifie que l’on est passé par cet apprentissage ou on a fait des brouillons, où on a fait une ébauche que l’on a ensuite améliorée.
Il en est ainsi de toute votre vie. Vous ne pouvez pas passer votre temps à rêver d’une vie parfaite : il faut commencer par une vie imparfaite et la façonner, la corriger pour qu’elle soit exactement comme vous l’avez souhaitée.
Cela passe par de bonnes habitudes et de l’action. Par la satisfaction du progrès accompli et la célébration des petites victoires.
Aujourd’hui, mon fils a rapporté un 17 en maths, une note qu’il n’avait jamais eue. Il l’a eue en travaillant régulièrement, en suivant la méthodologie que je lui ai imposée, en refaisant les exercices qu’il n’avait pas bien faits jusqu’à ce qu’il les fasse correctement. Cela n’est pas arrivé en un éclair, la progression a été graduelle. Et chaque sujet doit être maîtrisé, jour après jour.
En conclusion
Faites tourner votre muscle à idées régulièrement, devenez une machine à idées et établissez les fondations qui feront que vous trouverez plus rapidement le chemin vers vos objectifs, pour aller plus loin, plus vite. Vous aurez plus confiance en vous et vous verrez le regard des autres changer quand ils vous regarderont.