Si chaque grain de sable disait :
un grain ne fait pas une montagne
Il n’y aurait aucune terre, aucun
continent.
Si chaque goutte de pluie disait
Une goutte ne fait pas l’océan
Il n’y aurait aucune flaque, ni
aucune mer.
Si chaque note de musique disait
Une note ne fait pas la symphonie,
Il n’y aurait pas même le début d’une
mélodie.
Si chaque mot disait
Un mot ne fait pas une bibliothèque
Il n’y aurait même pas de livre.
Si chaque brique disait
Une brique ne fait pas un mur
Personne n’aurait de maison.
Si chaque graine disait
Une graine ne fait pas un champ
Il n’y aurait pas de moisson.
Et vous ? Vous êtes un père, unemère, un enfant dans une famille, un
joueur dans une équipe, un salarié dans une entreprise, un membre actif dans
une association… Demain, si vous ne faites plus partie de ces touts, votre
famille, votre équipe, votre entreprise, votre association elle exactement la même ?
Non bien sûr. Car c’est vous, être singulier, qui faites toute la différence.
Une rose rêvait de la compagnie des
abeilles, mais aucune n’osait se poser
sur ses pétales.
La pauvre fleur restait ouverte toute
la journée, sans succès.
Durant ses longues nuits, elle
imaginait un ciel rempli d’abeilles qui
s’approchaient affectueusement de son
cœur pour venir la butiner.
De tels songes lui permettaient de
résister à sa solitude le jour suivant,
quand elle recommençait à s’ouvrir à la
lumière du soleil.
Une nuit, la Lune, face à tant de
solitude, se pencha sur la rose et lui
demanda :
Rose, n’es-tu pas fatiguée
d’attendre ?
Si, mais je dois continuer à
lutter.
Pourquoi ?
Parce que si je ne m’ouvre pas, je
me fane.
La tentation est grande, quand on est
seul et qu’on éprouve des difficultés à
attirer le regard des autres, de
baisser les bras, de nous renfermer sur
nous-mêmes, de nous cloîtrer pour ne
plus subir d’échecs. Rêver une
relation, ce n’est pas la solution. Il
faut agir !
Au cœur de la solitude, la forme
unique de résistance c’est : rester
ouvert !
Donnez des signes de cette ouverture,
forcez-vous à sortir, à faire partie
d’un groupe, intéressez-vous aux autres
et vous finirez par attirer vers vous
celui ou celle que vous cherchez.
Racontez-nous vos expériences, juste en dessous dans les commentaires, Merci
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès
d’un Vieux Sage.
« Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda
le Prince.
« Mes paroles s’évanouiront comme les traces
de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant
je veux bien te donner quelques indications. Sur ta
route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes
indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin
irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche
pas à t’en détourner, car tu serais condamné à
revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis
t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis
cette route, droit devant toi. »
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea
sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
laquelle on pouvait lire « CHANGE LE MONDE ».
« C’était bien là mon intention, pensa le Prince,
car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son
premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant,
mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris,
répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi
et ce qui n’en dépend pas ». « C’est bien, dit le
Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
ton emprise. » Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
porte. On pouvait y lire « CHANGE LES AUTRES ».
« C’était bien là mon intention, pensa-t-il.
Les autres sont source de plaisir, de joie et
de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume
et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout
ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
ses semblables. Il chercha à infléchir leur
caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité
de ses tentatives de changer les autres, il croisa
le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu’as-tu appris
sur le chemin ? » « J’ai appris, répondit le Prince,
que les autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
et de mes déboires. Ils n’en sont que le
révélateur ou l’occasion. C’est en moi que
prennent racine toutes ces choses. » « Tu as raison,
dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi,
les autres te révèlent à toi-même. Soit
reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou
frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne
ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
dois encore parcourir. » Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte
où figuraient ces mots « CHANGE-TOI TOI-MEME ».
« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha
à infléchir son caractère, à combattre ses
imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut
quelque succès mais aussi des échecs et des
résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
demanda :
Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en
nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres
qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à
briser. »
« C’est bien, » dit le Sage.
« Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de
cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
de lâcher prise. » « C’est justement ton prochain
apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
d’aller plus loin, retourne-toi et contemple
le chemin parcouru. » Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le
lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle
portait sur sa face arrière une inscription qui disait
« ACCEPTE-TOI TOI-MEME. »
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette
inscription lorsqu’il avait franchi la porte la
première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat
on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi,
gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
reconnaître, à les accepter, à les aimer.
Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer,
se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, que détester
ou refuser une partie de moi, c’est me condamner
à ne jamais être en accord avec moi-même.
J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement,
inconditionnellement. »
« C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première
Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème
porte. »
A peine arrivé de l’autre côté, le Prince
aperçut au loin la face arrière de la seconde
porte et y lut
« ACCEPTE LES AUTRES ».
Tout autour de lui il reconnut les personnes
qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il
avait aimées comme celles qu’il avait détestées.
Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait
combattues. Mais à sa grande surprise, il était
maintenant incapable de voir leurs imperfections,
leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement
gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. « Qu’as-tu
appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.
J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en
accord avec moi-même, je n’avais plus rien à
reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux.
J’ai appris à accepter et à aimer les autres
totalement, inconditionnellement. » « C’est bien, »
dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse.
Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la
face arrière de la première porte et y lut
« ACCEPTE LE MONDE ».
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette
inscription la première fois. Il regarda autour
de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur
perfection. C’était pourtant le même monde
qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé
ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, dit le Prince, que le monde
est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
Quand elle est accablée, le monde lui semble
triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai.
Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était
pas le monde qui me troublait, mais l’idée que
je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans
le juger, totalement, inconditionnellement. »
C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
les autres et avec le Monde. » Un profond sentiment
de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
Prince. Le Silence l’habita. « Tu es prêt,
maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
le Vieux Sage, celui du passage du silence de
la plénitude à la Plénitude du Silence ».
Et le Vieil Homme disparut.
Texte de Charles Brulhart, Décembre 1995
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Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »
« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »
« Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau
à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui
fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et,
à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau.
Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts »,
lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein
de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à
la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs
magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long
de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs
baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit
du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait
toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié
de son eau.
Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il
n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune
du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su
que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti.
J’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et,
chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques
fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais
pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »
Morale de l’histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout.
Il y a beaucoup de bon en vous !
Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être
déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents
qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.
Merci d’apprécier amicalement mes imperfections – et, plus important pour vous – d’apprendre à aimer les vôtres ! 🙂
Comme il est sur une petite route de campagne, en plein mois de juillet il se dit que personne ne va passer par là pour le secourir.
Il décide de se rendre au village le plus proche, dont il voit le haut du clocher au loin, pour emprunter un cric.
Le chemin est long, il fait chaud, et en route, il se dit:
« Est-ce qu’il vont seulement avoir un cric à me prêter ? »
Il avance encore, et, tout transpirant, se dit :
« Et je connais les gens du coin, ils n’aiment pas les étrangers ! »
Il marche encore, et se dit :
« Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement vouloir me le prêter, ce cric ? »
Et il continue ainsi, s’imaginant les scénarios les plus désagréables, étant pris à parti par les villageois qui trouvent louche qu’il veuille emprunter un cric, proposant de l’acheter, personne ne voulant
lui en vendre un, etc. etc.
Il s’approche du village, de plus en plus énervé intérieurement, se met sur la place du village, et hurle :
« Eh bien, puisque c’est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le garder !!! »
o 0 o
Combien de fois nous imaginons-nous ainsi des objections qui ne seront jamais levées, des craintes sans fondement, et combien de fois, n’osons-nous pas demander par peur d’être rejeté ?
« Beaucoup de gens croient qu’ils pensent alors qu’ils remettent seulement en ordre leurs préjugés. »
William James