Archives de catégorie : Histoire Positive

Retrouvez des Histoires positives . et une pensée positive par jour

Coups durs, échecs, angoisses, sont-ils utiles ?

Un jour, une ouverture apparut dans un cocon. Un homme s’assit et regarda le papillon naissant se battre pendant des heures pour crever son abri et forcer le petit trou à s’agrandir. Mais bientôt il sembla à l’homme que l’insecte ne progressait plus.

Il était allé aussi loin qu’il avait pu, mais il ne bougeait plus.

Alors l’homme prit une paire de ciseaux et découpa délicatement le cocon pour aider le papillon à sortir. Celui-ci émergea facilement. Mais il avait un corps chétif et ses ailes froissées étaient atrophiées.

« Pas grave, il va se développer » se dit l’homme. Et il continua à regarder le papillon en espérant qu’il déploie ses ailes pour voler.

Mais cela n’arriva jamais. Le papillon passa le reste de sa vie à ramper sur son petit corps, incapable d’utiliser ses ailes rabougries.

Ce que l’homme, dans sa bonté précipitée, n’avait pas compris, c’est que le cocon trop serré est une ruse de la Nature pour forcer le papillon à le percer et à entraîner ses ailes… A cette condition seulement, il peut voler.

……………………………………………………

angoisseParfois, nos angoisses, nos échecs, nos coups durs sont précisément ce dont on a besoin. Si la nature permettait qu’on avance dans la vie sans jamais rencontrer aucun obstacle, cela nous affaiblirait, nous serions semblables à ce papillon trop vite naît à qui la facilité a coupé les ailes.

La liberté est chèrement acquise… Mais on ne vole pas sans s’entraîner un minimum !

« Il faut que le désir soit irrité par des obstacles.
L’homme qui n’a rien à désirer est à coup sûr plus malheureux que celui qui souffre. »
Le Baron D’Olbach

Jetez vos soucis a la mer – Histoire positive

Pendant son exil sur l’île de Jersey, exilé, malade, persécuté par une France qu’il aimait tant, Victor Hugo montait chaque soir contempler le coucher de soleil sur la falaise.

Là, il s’asseyait sur un banc et se livrait à de profondes méditations. A la fin, il se levait, choisissait un caillou plus ou moins gros et, du haut du rocher, le jetait avec satisfaction dans l’eau.

Ce manège n’avait pas échappé au groupe d’enfants qui jouait dans le voisinage. Un soir, une petite fille plus hardie que ses compagnons s’approcha du grand homme.

– Monsieur, pourquoi lancez-vous ces cailloux ?

Le poète sourit gravement :

– Ce ne sont pas des cailloux que je jette à la mer, mon enfant, ce sont mes lamentations.
histoire-1

Cette action symbolique comporte une leçon valable pour le monde d’aujourd’hui. Combien d’entre nous, et non des plus malheureux, passent leur temps à se plaindre, à s’attendrir sur eux-mêmes ? Cette attitude finit par engendrer une sorte d’indifférence à nos semblables : on reste prisonnier d’un univers dont nous sommes le centre.

Victor Hugo était un homme comme les autres : il lui arrivait de se plaindre. Mais, il avait au moins la force de se débarrasser de ses jérémiades en les envoyant au loin. Ensuite, il redevenait réceptif au monde, aux autres. Vous aussi, apprenez à jeter vos petits soucis à la mer…

« Nous pouvons jeter des pierres, nous plaindre d’elles, trébucher dessus, les
escalader, ou les utiliser pour construire. » ~ Victor Hugo

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Pensée positive – L’expérience du bambou

Pnsée positive

Voici une histoire qui nous fait avoir une pensée positive et nous apprends qu’il faut persévérer envers et contre tout pour obtenir ce que l’on veut.

Je me souviens d’un professeur de sciences naturelles au collège.

C’était une espèce de savant fou avec barbe épaisse et des idées bizarres. Du moins pour un scientifique. Il n’avait rien du rat de laboratoire, sec et rigoureux. Ce qui lui plaisait, c’était tirer une leçon philosophique de ses expériences.

L’une d’entre elles m’a particulièrement marqué.

Notre professeur était entré en classe avec une minuscule graine, un
pot de terre et un peu d’eau dans une pipette.

« Regardez cette graine dit-il. Nous allons la planter. Et l’arroser pendant une semaine. »

Mais au bout de 7 jours, rien n’avait poussé.

Une semaine après, même constat :

Nous avions arrosé la graine, sans succès. Quelle expérience décourageante…

La troisième semaine, la plupart d’entre nous avait arrêté de croire
qu’un jour la graine allait donne une plante. La frustration gagnait peu à peu l’ensemble de la classe, mais le professeur continuait d’arroser sa graine.

Au bout d’un mois, cependant, il nous fit signe d’approcher vers son bureau. Il y avait posé le pot de fleur.

« Qu’observez-vous jeunes gens ? » nous demanda-t-il en souriant.

Incroyable : la graine avait enfin germé !

La semaine suivante, quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous vîmes une tige de bambou de 70 cm bien droite dans son pot !

Le professeur nous devait une explication…

« La graine de bambou chinois met environ 4 semaines pour germer. Mais ensuite, ce végétal est capable de pousser d’une bonne dizaine de centimètres par jour. Ceux qui ont relâché leurs efforts au bout de la troisième semaine n’avaient aucune chance de voir naître ce petit miracle de la nature. Les autres ont certainement compris que, parfois, il faut persévérer envers et contre tout pour obtenir des résultats. Un investissement au départ est largement payé plus tard. »


La vie est un processus aussi lent que cette graine de bambou.

Elle est souvent décourageante et même quand il nous semble que nous faisons tout pour nous en sortir, rien de bon ne nous arrive.

Mais pour ceux qui persévèrent, qui persistent, qui vont plus loin que les autres, il y a une fin positive.

Ceux-là sont toujours récompensés, d’une manière ou d’une autre.

Une histoire pour une pensée positive …….

N’oubliez jamais – Histoire positive pour une pensée positive

Histoire positive
Histoire positive

N’oubliez jamais les jours nuageux. Mais souvenez vous aussi des journées
ensoleillées, des nuits de pleine lune et des ciels étoilés.

N’oubliez pas les moments dans lesquels vous avez été battu. Mais souvenez-vous aussi des batailles remportées.

Oubliez les erreurs passées surtout quand vous ne pouvez plus rien y changer. Mais souvenez-vous des leçons apprises et des expériences tirées de vos échecs.

Oubliez les jours de tristesse et d’abattement, mais souvenez-vous de vos propres sourires et de ceux que l’on vous a donnés.

Oubliez les objectifs manqués, les plans qui ont raté, les débuts prometteurs qui sont restés sans suite.

Mais surtout, continuez de rêver

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Nous sommes souvent nos pires juges. Et, chose grave, des juges qui ont tendance à perdre la mémoire, la vue, et à ne considérer qu’une partie du dossier…

Pour soigner cette amnésie négative et rétablir la justice, il faut faire
peser dans la balance nos qualités, nos succès, nos bons moments.

Vous voulez être impartiaux avec vous-mêmes ? Très bien. Alors commencez par vous remémorer vos réussites.

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Imagination créatrice – Une histoire positive

Une ancienne légende raconte qu’un  homme vertueux fut injustement accusé d’avoir assassiné une femme noble. En réalité, le véritable auteur du méfait était une personne influente du royaume. C’est la raison pour laquelle on trouva un pauvre bouc émissaire…

L’homme vertueux fut jugé. Il savait déjà qu’il n’échapperait pas à la peine capitale.

Le juge, jouant son rôle jusqu’au bout, voulut donner au procès
l’aspect de la justice. Il dit alors à l’accusé :

– Nous connaissons tous ta réputation d’homme vertueux. Regarde ces deux bouts de papiers : sur l’un est écrit le mot coupable, sur l’autre le mot innocent. Tu dois choisir l’un des deux. Ainsi c’est la main de Dieu qui guidera la tienne et le jugement sera juste.

Bien entendu, le juge qui avait reçu des ordres de la Cour, avait inscrit le mot coupable sur les deux bouts de papier. L’accusé se rendait compte qu’on lui tendait un piège. Il hésitait à tirer un papier…

Le juge le menaça. L’accusé ferma les yeux, prit une profonde inspiration et resta silencieux quelques secondes. La salle commençait à s’impatienter. Il ouvrit alors les yeux et avec un sourire étrange, piocha l’un des
papiers… pour aussitôt l’avaler !

Les magistrats étaient surpris et indignés :

– Misérable ! Qu’as-tu fait ? Comment allons-nous prendre connaissance du verdict maintenant ?

– C’est très simple répondit l’homme. Si nous lisons le papier qui reste, nous saurons ce que disait celui que j’ai avalé.

Avec force grognements et une rage mal dissimulée, les magistrats durent libéré leur accusé… qui ne fut plus jamais inquiété.


Ce petit texte montre que nous possédons tous une ressource cachée : l’imagination !

Quand tout semble perdu, quand le problème paraît insoluble, sachons passer par des chemins détournés pour contourner la difficulté.

Un peu d'humour
Un peu d’humour

Mon papa – ma maman – ne m’a jamais raconte d’histoires!

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Chris était un grand timide.

À l’école, les grands se moquaient de lui et le bousculaient.

Son prof ne comprenait pas sa sensibilité et le brusquait:

« Allez Chris, arrête de rougir et lis ce poème. Tu n’es pas une fille quand même! »

Même la récréation pouvait être un moment de tous les dangers : un grand le forçait à lui donner ses plus belles billes, un gros plein de soupe le narguait pour se bagarrer et l’écraser…

Mais dans ces journées il y avait un moment délicieux qui effaçait tout le reste.

Un moment qui lui permettait de s’endormir heureux et de se construire un avenir meilleur dans son imagination.

Un moment qui a construit sa vie.

Le soir, il écoutait des histoires racontées par son papa sur un magnétophone à bande. Car son papa travaillait dur, et il rentrait souvent après que Chris soit couché.

Quelquefois sa maman lui en lisait une.

Il écoutait les mêmes, encore et encore. Sa maman finissait même par en être lassée…

Chris a grandi. Il se nommait Christian Godefroy, mon père.

Moi aussi j’ai écouté ces histoires sur un magnétophone avant de me coucher, ou avec ma grand mère quand nous faisions de longs voyages en voiture.

Aujourd’hui ce sont mes enfants qui écoutent ces histoires sur un lecteur MP3 et sont ainsi proches de leur grand père.

Vous aussi, retrouvez les histoires positives et merveilleuses enregistrées par mon père:

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Pour vous faciliter la tâche, nous avons fait une vidéo pour vous aider à graver ces histoires sur un cd et les offrir dans un joli boitier, pour Noël.

Ou alors vous pouvez les enregistrer simplement sur un lecteur mp3 que vous offrirez à vos enfants ou petits enfants.

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« Il n’y a pas de meilleur université que de belles histoires ».

Si vous avez un enfant, si vous avez un neveu ou un jeune voisin, offrez-lui 6 belles histoires qui vont nourrir son imagination, semer des graines de positif dans son esprit et lui créer des souvenirs qu’il gardera toute sa vie.

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Avez-vous de VRAIS amis?

L’avant dernier grand regret de ceux  qui sont au seuil de leur vie est le
suivant:

« Je regrette d’avoir perdu le contact
avec certains amis »

La vie nous éloigne de nos amis, on
les perd de vue. On est noyés par nos
problèmes.

Finalement, on n’arrive plus à les
joindre. Même avec facebook, il est
difficile de les retrouver.

Or l’amitié se cultive.

Et l’amitié est précieuse.

Beaucoup de gens pense qu’on peut
réussir seul. C’est faux.

La réussite et le bonheur sont liés à
nos amitiés.

L’ami(e) est un miroir, il est possible
de partager avec lui ou elle des pensées
et des sentiments intimes.

Voici quelques citations choisies sur
l’amitié:

« Une amitié qui ne peut pas résister
aux actes condamnables de l’ami n’est
pas une amitié. » Alain

« L’amitié est la similitude des âmes ».
Alcuin

« L’amitié double les joies et réduit
de moitié les peines. » Francis Bacon

« Je considère qu’un ami est celui qui
ne ment pas, ne fait pas semblant et
parle avec toute la sincérité, la
franchise que l’amitié véritable
requiert. » Tahar Ben Jelloun

« L’amitié n’exige rien en échange, que
de l’entretien. »  Georges Brassens

« Pour moi c’est ravir au monde le
soleil que d’ôter de la vie d’amitié. »
Ciceron

« Ceux qui aiment à blâmer sont, par
nature, peu propre à l’amitié. »
Démocrite

« L’amitié, ce n’est pas d’être avec
ses amis quand ils ont raison, c’est
d’être avec eux même quand ils ont
tort. » André Malraux

Et le beau texte de Khalil Gibran:

« Avec vos amis vos vœux trouveront
leur accomplissement.

Ils sont le champ que vous ensemencez
avec amour et moissonnez avec gratitude.

Et ils sont votre table et votre feu.

Car vous ne craignez pas de vous
présenter devant eux avec votre faim et
cherchez l’apaisement en leur compagnie.

Lorsqu’un ami révèle le fond de sa
pensée, vous ne craignez pas de
l’écouter ouvertement, sans craindre de
vous fermer à ce qu’il vous dit, et vous
n’avez pas peur d’aller vers lui avec le
« oui » de l’assentiment.

Et lorsqu’il est silencieux, votre
cœur est encore à l’écoute de son
cœur;

Car en amitié, les pensées, les désirs
et les attentes sont donnés et partagés
sans paroles, avec une joie discrète.

Quand vous devez vous séparer de votre
ami, ne soyez pas affligés; car ce que
vous aimez le plus en lui pourrait vous
être révélé encore plus clairement en
son absence,
comme la montagne que l’on escalade
apparaîtra plus clairement depuis la
plaine.

Et ne cherchez pas à retirer de
l’amitié autre chose que
l’approfondissement de l’esprit.

Car l’amour qui ne vise pas
exclusivement la découverte de son
propre mystère n’est pas de l’amour,
mais un filet que vous auriez tendu:
vous ne saurez qu’y prendre des
tourments.

Que le meilleur de vous-mêmes soit
pour vos amis.

Si vous leur faites connaître vos
revers de fortune, faites-leur connaître
aussi vos succès.

Que faites-vous de l’amitié, si vous
ne recherchez vos amis que pour tuer le
temps?

Recherchez plutôt leur compagnie pour
faire vivre les heures.

Car il leur incombe de combler vos
besoins, mais non pas votre vacuité.

Et dans la douceur de l’amitié
réservez une place pour le rire et une
place pour le partage des plaisirs.

Car c’est par la rosée des petites
gentillesses que le cœoeur redevient
matinal et se rafraîchit. »

Cultivez-vous l’amitié?

À faire passer à vos amis…

Les 3 Portes de la Sagesse

Les portes de la sagesses
Les portes de la sagesses

 

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès
d’un Vieux Sage.

« Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda
le Prince.

« Mes paroles s’évanouiront comme les traces
de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant
je veux bien te donner quelques indications. Sur ta
route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes
indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin
irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche
pas à t’en détourner, car tu serais condamné à
revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis
t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis
cette route, droit devant toi. »

Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea
sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
laquelle on pouvait lire « CHANGE LE MONDE ».

« C’était bien là mon intention, pensa le Prince,
car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son
premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant,
mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris,
répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi
et ce qui n’en dépend pas ». « C’est bien, dit le
Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
ton emprise. » Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
porte. On pouvait y lire « CHANGE LES AUTRES ».
« C’était bien là mon intention, pensa-t-il.
Les autres sont source de plaisir, de joie et
de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume
et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout
ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
ses semblables. Il chercha à infléchir leur
caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité
de ses tentatives de changer les autres, il croisa
le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu’as-tu appris
sur le chemin ? » « J’ai appris, répondit le Prince,
que les autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
et de mes déboires. Ils n’en sont que le
révélateur ou l’occasion. C’est en moi que
prennent racine toutes ces choses. » « Tu as raison,
dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi,
les autres te révèlent à toi-même. Soit
reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou
frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne
ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
dois encore parcourir. » Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte
où figuraient ces mots « CHANGE-TOI TOI-MEME ».
« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha
à infléchir son caractère, à combattre ses
imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut
quelque succès mais aussi des échecs et des
résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
demanda :

Qu’as-tu appris sur le chemin ? »

« J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en
nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres
qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à
briser. »

« C’est bien, » dit le Sage.

« Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de
cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
de lâcher prise. » « C’est justement ton prochain
apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
d’aller plus loin, retourne-toi et contemple
le chemin parcouru. » Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le
lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle
portait sur sa face arrière une inscription qui disait

« ACCEPTE-TOI TOI-MEME. »

Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette
inscription lorsqu’il avait franchi la porte la
première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat
on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi,
gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
reconnaître, à les accepter, à les aimer.
Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer,
se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »

« J’ai appris, répondit le Prince, que détester
ou refuser une partie de moi, c’est me condamner
à ne jamais être en accord avec moi-même.
J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement,
inconditionnellement. »

« C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première
Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème
porte. »

A peine arrivé de l’autre côté, le Prince
aperçut au loin la face arrière de la seconde
porte et y lut

« ACCEPTE LES AUTRES ».

Tout autour de lui il reconnut les personnes
qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il
avait aimées comme celles qu’il avait détestées.
Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait
combattues. Mais à sa grande surprise, il était
maintenant incapable de voir leurs imperfections,
leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement
gêné et contre quoi il s’était battu.

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. « Qu’as-tu
appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.
J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en
accord avec moi-même, je n’avais plus rien à
reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux.
J’ai appris à accepter et à aimer les autres
totalement, inconditionnellement. » « C’est bien, »
dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse.
Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la
face arrière de la première porte et y lut

« ACCEPTE LE MONDE ».

Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette
inscription la première fois. Il regarda autour
de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur
perfection. C’était pourtant le même monde
qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé
ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.

« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »

« J’ai appris, dit le Prince, que le monde
est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
Quand elle est accablée, le monde lui semble
triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai.
Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était
pas le monde qui me troublait, mais l’idée que
je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans
le juger, totalement, inconditionnellement. »

C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
les autres et avec le Monde. » Un profond sentiment
de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
Prince. Le Silence l’habita. « Tu es prêt,
maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
le Vieux Sage, celui du passage du silence de
la plénitude à la Plénitude du Silence ».

Et le Vieil Homme disparut.

Texte de Charles Brulhart, Décembre 1995

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La vraie valeur des choses illustrée avec un billet de 50 euros-)

histoire positive
histoire positive

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 50 Euros.

Il demande aux gens :  « Qui aimerait avoir ce billet ? »

Les mains commencent à se lever, alors il dit :

« Je vais donner ce billet de 50 Euros à l’un d’entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec. »

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :

« Est-ce que vous voulez toujours ce billet ? »

Les mains continuent à se lever.

« Bon, d’accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. »

Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l’écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher. Ensuite il demande :

« Qui veut encore avoir ce billet ? »

Évidemment, les mains continuent de se lever !

« Mes amis, vous venez d’apprendre une leçon…

Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n’a pas changé, il vaut toujours 50 Euros. »

«Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les événements.

Vous aurez l’impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n’aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment !

La valeur d’une personne ne tient pas à ce que l’on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte. »

Télécharger le livre de Napoléon Hill   » Réfléchissez et devenez riche » gratuitement sur livres gratuits

La jarre abimee – Histoire positive

Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.

L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

 

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.

 

Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.

Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

 

Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.

 
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »

 

« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »

 

« Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau

à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui

fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et,

à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau.

Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts »,

lui dit la jarre abîmée.

 

Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein

de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à

la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs

magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».

 

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long

de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs

baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit

du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait

toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié

de son eau.

 

Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il

n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune

du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su

que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti.

 

J’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et,

chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.

Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques

fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais  je n’aurais

pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »

 

Morale de l’histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.

Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout.

Il y a beaucoup de bon en vous !

 

Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être
déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents
qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.

Merci d’apprécier amicalement mes imperfections – et, plus important pour vous – d’apprendre à aimer les vôtres ! 🙂

 

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